vendredi 3 février 2012

Le salafisme se devellope a Bizerte

Tunisie : le salafisme maintenant à Bizerte

Suite aux derniers événements qui ont émaillé la vie sociale et économique au début de ce mois de janvier à Sejnane, force est de se rendre à cette évidence que le salafisme comme a Bizerte.

A Bizerte il peut paraître surprenant que dans les grandes cités ces gens puissent proliférer et agir en toute liberté, pratiquant un ardent prosélytisme dans les mosquées, les lieux publics. Une ardeur qui laisse pantois tant elle se fait avec une insistance gênante.

Dans les grandes villes, les signes de misère sont patents dans ce qu’il est convenu d’appeler les cités ou quartiers populaires. Les salafistes y trouvent un terrain des plus favorables ainsi qu’une oreille attentive à toute sorte d’idéologie et des principes aussi insidieux soient-ils. Donc, il n’est nullement étonnant, en ces jours bien troubles, de voir grossir les rangs de ces trublions dont les propos mielleux, édulcorés peuvent prendre, en cas de contestation, des accents de menace mal déguisée.

Certains citoyens à Bizerte ville ont eu maille à partir avec ces individus qui les abordent pour remettre en question certaines coutumes et les présenter comme pêchés. L’on a même craint que de telles scènes dégénèrent. Mais le bon sens finit par prévaloir chez les citoyens qui invariablement mettent fin à ces palabres par un résigné « Rabbi Yahdi ! ».





A Bizerte, cette mouvance opère au grand jour. Ses adeptes ont élu domicile dans une mosquée de la vieille ville et leur nombre a tellement grossi que ce quartier a été baptisé « Kandahar » en référence à la ville afghane. On les appelle « les Afghans ».

Cela ne semble nullement les gêner, mais leur donne une énergie toujours renouvelée pour renforcer leur action. En l’absence de tout garde-fou, faut-il préciser, on est tenté de le dire, la bénédiction des autorités de tous bords.
En attendant que ces gens soient mis au pas et rappelés à l’ordre, ils entament leurs journées avec toujours le même zèle. Et gare à celui qui oserait leur tenir tête.

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