dimanche 28 décembre 2014

Justice militaire en Tunisie

Justice d'exception et atteinte à la liberté d'expression


La Tunisie est un des pays du continent africain qui emprisonne en prison les blogueurs citoyens et les internautes. Beaucoup de citoyens dorment en prison parce qu'il osait exprimer leurs opinions sur tels sujets ou opinions sur l'armée ou la police. Dans un pays ou la justice n’a de compte a rendre a personne, ou des militaires emprisonnes des blogueurs avec des procès-fleuves sur des civils, il n'y aucun espoir pour que les choses changent dans la future.

Des noms de blogueurs en prison ils en y a la pelle et les plus médiatiques sont: Inès Ben Othman, une réalisatrice qui a eu le malheur d'aller porté plainte et d'avoir a faire a la police tunisienne et/ou le ministère et le syndicat est juge et partie dans le procès. Yassine Ayari un blogueur tunisien qui vie en France qui par c'est écrit sur internet dérange les militaires en bien ou en mal et qui pour le faire taire le capture a l'aeroport a sont retour en Tunisie.
Un autre blogueur sur internet Hakim Ghanmi où il avait osé critiquer le rendement de l’hôpital militaire de Gabès. Les militaires du tribunal l'ont donc accusé sous le prétexte fallacieux:
  • Atteinte à la dignité de l’armée  
  • Atteinte à autrui à travers les réseaux sociaux  
  • Attribution d'actes illégaux à un fonctionnaire de l'État


Il est bon de rappeler que la justice militaire ne juge pas les civils dans les pays démocratiques sauf dans les dictatures comme en Tunisie, d'ailleurs en Europe la justice militaire n'existe plus même pour les militaires. Il faut que les militaires en Tunisie et le monde politique suppriment les lois du moyen âge et que les militaires comprennent que leur boulot n'est pas de juger les civils, mais de protéger les frontières du pays , c'est ça le vrai boulot de l'armée . Et pour terminer, n'oublions pas que d'autres blogueurs du dimanche qui croupisse en prison pour avoir posté des dessins du prophète Mohamed sur Facebook dorment en prison pour des années. D’autre s’enfuie et demande le statut de réfugié politique pour être a l’arbi de la répression policière et militaire des tribunaux tunisiens.

La Tunisie ne peut pas avoir une justice indépendante, et moderne digne d'un état moderne du 21e siècle qui soit impartiale ou elle respecte la liberté et la justice envers la population tant que la corruption et le clientélisme demeurent un état de fait. Il faudrait des vraies mesures et des vrais hommes politiques avec une vision a long terme qui veulent le changement et modernisé l"institution pour apporté aux pays un exemple en la matière dans le monde arabe.



mardi 3 juin 2014

Le syndrome de Siliana

Justice du moyen age




Tunisie corruption



Tribunaux défaillants et prisons engorgées, corruption, procédures tantôt expéditives, tantôt trop longues. La justice tunisienne, inégalitaire et où prévaut l’arbitraire, est à l’image du pays.

Bien mieux que tous les sondages d’opinion, les prisons nous renseignent sur l’état d'une société. Avocats et magistrats défaillants, tribunaux et prisons engorgés, procédures expéditives ou au contraire exagérément longues... le constat est sans appel: la société tunisienne ne se porte pas bien. Elle fait payer aux habitants des régions les plus pauvres et les plus délaissées le lourd tribut de ses archaïsmes et injustices. A eux la peine maximale. Résultat d'une justice à deux vitesses, de classe, implacable avec les faibles et indulgente avec les riches. La majorité des prisonniers sont pauvres et analphabètes, natifs des régions enclavées de Tunisie.

Ainsi, le quart des condamnés à mort est originaire du gouvernorat de Siliana. Ceux provenant de Jendouba, du Kef, de Sidi Bouzid ou de Gafsa, sont aussi surreprésentés. Telle est la géographie de la peine de mort, les inégalités socio-économiques expliquant en partie cette distorsion flagrante. La condamnation à mort paraît parfois la sentence d’une justice inéquitable, les arrestations découlant de la signature forcée des aveux, arrachés sous la torture au poste de police.

Quatre Tunisiens ont mené une mission d’enquête inédite dans les couloirs de la mort. Le journaliste Samy Ghorbal, la juriste Héla Ammar, la psychologue Hayet Ouertani et la biogueuse Olfa Riahi, exposent dans Le Syndrome de Siliana les défaillances du système judiciaire et pénitentiaire depuis Bourguiba, plaidant ainsi pour l’abolition de la peine de mort. A partir de chiffres nombreux et de données précises, de témoignages aussi éloquents que choquants, ce livre-enquête est le fruit d’un rigoureux travail d’investigation mené dans les couloirs de la mort. Il apporte un éclairage précieux et inédit sur la réalité de l’univers carcéral tunisien, tandis qu’il pointe les dysfonctionnements d’un système judiciaire où prévaut l’arbitraire.

Même si l’on pénètre dans le secret des prisons de la Monarguia ou de la Manouba, celles de Sfax ou du Sers, on se heurte toujours au tabou du suicide des condamnés. Il n’existe aucun chiffre à ce sujet. Grèves de la faim pour protester contre des conditions de détention parfois inhumaines, automutilations, violences, maladies chroniques, abus en tous genres s’inscrivent dans le quotidien des pavillons de la mort. Jusqu’en 1996, date des regroupements cellulaires, les prisonniers étaient enchaînés et reclus dans l’isolement.

Aujourd’hui, le sujet cristallise encore les tensions qui traversent le pays, bien que le président de Moncef Marzouki ait par deux fois gracié des condamnés à mort, en 2012 et 2013, en commuant leur peine en réclusion à perpétuité pour certains. Loin d'excuser les actes que certains prisonniers ont commis, les auteurs s’interrogent sur la peine de mort et l’équité d'un système judiciaire et carcéral qui semblent s’acharner sur les plus défavorisés.

Tout au long de l'histoire moderne de la Tunisie, la peine capitale a souvent été utilisée à des fins politiques. Les principales victimes sous Bourguiba ont été les instigateurs du complot de 1961, les yousséfistes, les étudiants islamistes ou encore les émeutiers de la « révolte du pain» de 1984. Même si depuis une vingtaine d’années prévaut un statu quo que l’on peut résumer à « ni exécution ni abolition », le châtiment persiste dans la loi pour créer un effet dissuasif tout en donnant une bonne image du pays sur la scène internationale.

L’Etat semble comme écartelé entre son désir de se mettre au diapason des standards internationaux en matière des droits de l'Homme et le principe d’islamité. Car même si le droit criminel tunisien est sécularisé, les châtiments corporels existent dans la charia et certains crimes peuvent justifier la peine de mort. C’est sur la base de cet argument que le parti Ennahdha peine à décider l’abolition, d'autant que cette mesure n’est pas soutenue par une franche volonté populaire. On se souvient que lors de l’abolition de la peine de mort en France, en 1981, 63% des Français étaient contre. Les dirigeants de l’époque, le ministre de la Justice Robert Badinter en tête, ont pourtant eu le courage nécessaire pour l’imposer. Verra-t-on un jour des dirigeants de cette envergure en Tunisie? Hélas, le débat sur la peine de mort est encore l’otage d’un affrontement dogmatique et stérile entre conservateurs et progressistes. Les conditions politiques n’étant pas encore réunies, le chemin vers une vrai justice risque d’être lent et semé d’embûches.


mercredi 21 mai 2014

Les militaires font de la politique

Des militaires a la tête des régions tunisienne





Militaire Tunisie
Des militaires et des membres du ministere de l'interieur sont vos nouveaux gouverneur !


Dorenavant vous devrez etre au garde a vous. Dans toute dictature, les militaires ont le pouvoir suprême d'occupé des postes politique sans etre élus par la population. La Tunisie n’échappe pas à la regle suivante. Désormais et ainsi le gouvernement du premier ministre Medhi Jomaa a décidé de nommé des militaires pour occupé des postes de gouverneur. Les 3 regions ou les militaires de la defense et du ministere de l’interieur contrôle le territoire sont décris plus bas dans l’article.  ....
Le gouvernement justifie c'est choix par le faite que les militaires et les fonctionnaire du ministere de l’interieur nommé aux postes de gouverneur sont compétent, fiable et que il n'y a pas dans l'administration publique des citoyens capable d'administré une région entière.

Evidemment comme dans toute dictature les hommes politique n'en pipe mot et ne vous donnerons jamais le nom des régions ou les militaires ont pris le contrôle. cela dans le but que les citoyens reste bete et asservis par le pouvoir politique. Comme au temps de du dictateur Ben ali, les mêmes méthodes se répète, c'est a pensé que le peuple tunisien est inculte et qu'il ne mérite pas d’être informé ...
Et tout cela c'est secrétaire d’Etat aux affaires régionales et locales, Abderrazak Ben Khelifa qui le repete aux medias.

En tout cas faudra que l'ont m"explique en quoi des militaires ont une parfaite connaissance des régions et de leurs préoccupations en matière de développement ? Question évidemment qui restera sans réponse, car les militaires sont la pour faire la guerre, et non du développement économique. 
Et tout ce beau monde beneficie d'un salaire de 3000 a 4000 dinars par mois avec les avantages qui vont avec bien sur. Pour un pays endetté jusque au coup et de crève la faim, voila un mauvais exemple de gestion public qui continue chez nous.


Des amateurs et du n'importe quoi dans le clientelisme


Parmis c'est gouverneur, ont trouve des gouverneurs issus du ministere de l'interieur et des clowns qui ont géré des fermes agricole. Petit tours d'horizon des clowns nommé gouverneur et qui vont touché le jackpot.

Militaire : Tahar Matmati, nommé comme nouveau gouverneur du Kef est né le 10 octobre 1953 à Bizerte. Le Taher Matmati exerce le poste de gestionnaire administratif au sein du cabinet du ministre de la défense. Donc un militaire qui n’a aucune expérience de la chose publique !

Ministere de l'interieur : Monsieur Atef Boughatass est nommé gouverneur de Kasserine, il est né le 29 janvier 1974 à Bizerte. 

Il a un certificat d'études supérieures en marketing et un master en E-Commerce.  Il a travaillé dans un tribunal cantonal en tant que gestionnaire des dossiers administratif. 
Il a  a intégré le ministère de l'Intérieur le 7 avril 2012 en tant que premier délégué de Sousse puis Sfax.

Militaire: Mustapha Ben Moussa est le nouveau gouverneur de Gafsa et il est né le 19 janvier 1953 à Zaghouan. Il a occupé le poste de gestionnaire de matériel militaire au sein du ministère de la défense et a acquit une expérience dans le domaine de gestion de projets agricoles rurale dans le domaine du monde agricole.
Mohamed Mansouri nommé gouverneur de Tozeur est né le 5 février 1960 à Kasserine. 
Il détient une licence en gestion sociale de l'Institut national de l'emploi et des études sociales. Membre du ministere de l’interieur, celui reste discret sur c’est fonction passé …

Ministere de l'interieur: Mohamed Mansouri a été nommé gouverneur de Tozeur et est née le 5 fevrier 1960 a Kasserine et a intégré le ministère de l'Intérieur depuis 9 ans maintenant.   
Il a également intégré le ministère du tourisme en tant que directeur de la cellule d'encadrement des investisseurs. Tout un programme c’est investisseur fantome ! 
Mohamed Mansouri est, depuis 2012, secrétaire général du gouvernorat de Bizerte aussi ....
Fermier : Saber Mednini, le nouveau gouverneur de Tataouine est né le 21 août 1968 au Kef. 
Il a exercé en tant que gestionnaire d'une ferme agricole pour aller rejoindre ensuite en 2000 le ministère de l’agriculture et occuper le poste de directeur de formation professionnelle agricole dans plusieurs régions à savoir Siliana, Sidi Bouzid, Kasserine et de Béjà. Il sait doté d’une expérience administrative dans la gestion des fermes au niveau administrative et dans l'encadrement des agriculteurs et des activités de formation dans le domaine. Les fermier dans les regions vont etre content de trouvé une oreille attentive ….



lundi 19 mai 2014

Justice du moyen age

La justice tunisienne largué


Le terroriste tunisien à été condamné a 75 euro d'amende par ce qu'il avait dépassé une voiture en double file loool
Le terroriste tunisien à été condamné a 75 euro d'amende par ce qu'il avait dépassé une voiture en double file loool

Ont croit révé mais non c'est la realité d'une justice digne du moyen age qui se joue tous les jours. Ont apprend dans les journaux que le terroriste numero 1 de Ansar Charia en Tunisie Abou Iyadh et Ezzeddine Abdellaoui (tous deux en fuite) ont été jugés pour une infraction au code de la route pour des faits qui date de decembre 2011. L'amende pour c'est voyageurs terroriste est de 150 dinars ! Les juges plus tordu les uns que les autres ont trouvé le moyen de poursuivre l'affaire devant les tribunaux seulement ce lundi. 

C'est deux terroristes ce sont en fait contrôlé a Feriana dans le gouvernorat de Kasserine par la garde nationale a qui la police leurs a demandé de presenté leurs leurs vrai papier d'identité. Et par je ne sait quel miracle il ont pu continuer leurs bonhomme de chemin en voiture.L'affaire se corse pour la garde national quand elle a intercepté la voiture par ce que celle ci avait doublé une autre voiture. Elle a laissé continué la voiture et na arrété aucun occupant apres controle ! Inutile de vous dire que ca merite un gag video et ont sait tous pourquoi la justice reste toujours aussi miserable en Tunisie .... 


jeudi 8 mai 2014

Financement campagne électorale

Partis politique cherchent mécènes



campagne electorale en Tunisie
les hommes d'affaires et les pays etranger joue un role dans les financements des partis politique

À rapproche des scrutins législatif et présidentiel, prévus peut etre dans le courant de l'année 2014 et rien n'est moins sur, les états-majors des principales formations politiques affûtent leur stratégie... et comptent cherchent leurs sous.

Convaincus qu'il fallait soutenir l’élan démocratique et, par conséquent, les partis, nous avions donné pratiquement à tous ceux qui nous avaient sollicités, surtout les formations emmenées par des opposants à Ben Ali. Mais la débâcle économique est telle que nous pouvons considérer que le retour sur investissement a été nul. Nous ne sommes pas près de reproduire cette erreur », déplore le dirigeant d'une société d'ingénierie informatique. Lequel n’est pas le seul chef d’entreprise à avoir été échaudé par la cacophonie politique. Nasr Chakroun, patron de GlobalNet, qui avait apporté son soutien financier et logistique au Congrès pour la République (CPR), parti fondé par Moncef Marzouki, actuel président de la République, a lui aussi pris ses distances.

Au lendemain de la révolution, toutes les bonnes volontés avaient été sollicitées pour construire une classe politique et contribuer dans la foulée à l'élection de la Constituante. Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Sur les quelque 150 partis créés en 2011, certains ont fusionné, d'autres ont disparu ou se sont fondus dans des pôles majeurs, tels qu'Ennahdha, Nida Tounes ou encore le Front populaire.
Privés de subventions sauf pour les campagnes électorales -, tous ont été épinglés par la Commission mixte pour la transparence financière et par la Cour des comptes pour ne pas avoir présenté leur bilan, comme les y oblige le décret-loi n° 87, qui régit l'exercice des partis politiques. « Ces décrets-lois font de la transparence une condition essentielle. Or aucun des partis politiques ne mentionne ses sources de financement sur son site web, alors que certains déboursent jusqu'à 500 000 euros rien qu'en frais de location pour leurs bureaux », s'étonne Ibrahim Missaoui, président de l'Association tunisienne de lutte contre la corruption (ATLCC). Pour les instances de contrôle, l'examen des comptes de tous les partis et des quelque 16000 associations est un vrai casse-tête. Habib Koubaa, directeur au ministère de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, estime qu'outre « le cadre légal il faut donner aux structures de contrôle des moyens de communication modernes pour accéder aux comptes bancaires, tel que le dispose la loi ».


Pourtant, aussi bien Ennahdha que Nida Tounes déclarent la main sur le cœur que leurs sources de financement sont principalement assurées parles cotisations et les dons. Ajmi Lourimi, chargé de la communication de la formation islamiste, précise : « Tous nos fonds sont à 100 % tunisiens ; ce sont nos adhérents, militants et sympathisants qui versent leur contribution à Ennahdha, comme jadis nos femmes et sœurs vendaient leurs bijoux pour soutenir notre lutte. Nous détenons trois comptes courants bancaires, tenons des livres comptables détaillés et disposons d'experts-comptables et auditeurs. Nos comptes sont ouverts à tous ceux qui veulent les consulter, et nous nous soumettons volontiers à tout contrôle. Nous n'avons rien à cacher. Mieux, nous souhaitons que le financement des partis politiques soit totalement transparent. » Pourtant, Ennahdha, à laquelle une grande partie de ses 70000 adhérents reversent 10 % de leurs revenus, n'a jamais publié de comptes, hormis ceux de la campagne électorale de 2011. Du côté de Nida Tounes, Faouzi Elloumi, patron du groupe Chakira et membre du bureau politique du parti, n'a pas de complexe ; il confirme un apport personnel annuel de 30 000 euros, le plafond autorisé par la loi, et assure que de nombreux décideurs en font autant. Mais le parti étant dans sa première année d'exercice effectif, il n'a pas encore eu à publier ses comptes.

RÉSEAUX
Avec les seules cotisations annuelles (5 euros en moyenne) et dons (difficiles à quantifier), il est presque impossible de boucler les budgets. Souvent, les membres des bureaux politiques mettent la main à la poche. Chez les destouriens d’Al-Moubadara, chacun d’entre eux participe à hauteur de 250 euros annuels. Les partis se maintiennent également à flot en utilisant leurs réseaux pour diminuer leurs dépenses. Un ami hôtelier mettra gracieusement à la disposition d'un parti une salle pour une réunion, tandis qu’à chaque déplacement les locations de moyens de transport sont négociées par les organisateurs. Mais la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF) a répertorié, à partir de notifications bancaires, plus de 200 financements douteux de partis et d'associations et juge nécessaire la publication des comptes des formations politiques avant les élections. À ce jour, seule l'Alliance démocratique s'est acquittée de ce devoir.

Mais ce n'est pas tant la gestion des partis qui inquiète l'opinion publique que celle de la prochaine campagne électorale. L'étape est délicate, d'autant que l'expérience du scrutin de 2011 n'a pas été concluante.

L'État avait contribué à hauteur de plus de 5 millions d'euros au financement de la campagne des uns et des autres, à charge pour ceux qui avaient recueilli moins de 3 % des suffrages de rembourser les sommes avancées. À ce jour, « des listes candidates doivent restituer au Trésor de l'État la somme de 2,42 millions d'euros au titre du financement public de leur campagne électorale », indique Abdelkader Zgolli, président de la Cour des comptes. Et aucun na encore remboursé un centime ...

Faire appliquer la loi mais également en colmater les brèches seront deux des attributions de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), qui vient à peine d'être désignée par la Constituante mais à laquelle aucun budget n'a encore été attribué. Et si les magistrats de la Cour des comptes, comme Aïcha Belhassan, relèvent des ambiguïtés dans la loi - laquelle use du terme de « financement privé » alors que celui-ci, autorisé pour des dépenses de fonctionnement, est strictement interdit pour soutenir une campagne électorale -, les institutions, telles que la Banque centrale de Tunisie (BCT), sont surtout attentives à d'éventuels apports de fonds étrangers. Mais à l'approche des scrutins législatif et présidentiel prévus dans le courant de cette année, les partis sont déjà dans les starting-blocks. Nida Tounes s'est adressé à l'agence parisienne Optimus pour une formation en matière de levée de fonds, tandis que les principaux hommes d'affaires sont discrètement approchés par différentes formations qui veulent s'assurer des rentrées d'argent au plus vite. 

Associations de bienfaiteurs ...

L'association Marhama, présidée par Mohsen Jendoubî, membre du Conseil consultatif d'Ennahdha, ne se contente plus de collecter et de redistribuer des dons. Elle a mis à profit des fonds débloqués par Qatar Charity pour reloger, en moins de neuf mois, vingt-six familles nécessiteuses de Fouchana (gouvernorat de Ben Arous) pour un montant de 48000 euros. Ce n'est que la première étape d'un plan de développement plus ambitieux dans la droite ligne de la vision islamiste, qui prône un désengagement de l'État des questions sociales et son remplacement par la société civile. Depuis 2012, la multinationale humanitaire qatarie a alloué 7,5 millions d'euros - prélevés sur la collecte du zakat, l'aumône légale (2,5 % des revenus de chaque musulman-en faveur d'un programme d'urgence en Tunisie. Cette enveloppe, destinée à financer la réhabilitation d'infrastructures, le réaménagement de terres agricoles, ainsi que la construction de logements sociaux, d'écoles et de structures sanitaires, a été répartie entre trois associations, dont l'Association caritative de solidarité sociale et Tunisia Charity, qui bénéficie également d'apports financiers d'ONG islamiques, telles que Human Appeal, World Assembly of MuslimYouth (Wamy) ou Islamic Relief, basées en grande bretagne ou en Arabie Saoudite. Le decret loi n88 de 2011 reglementant le financement des associations ne prevoit aucun plafonnement des dons et n'interdit pas d'avoir recours a des sources étrangeres. C'est une faille qui peut conduire a une ingerence etrangere, elle associe certaines actions de bienfaisance à du prosélytisme religieux.

dimanche 20 avril 2014

Terrorisme

La banalisation du terrorisme


terrorisme


Deux événements datant d’avant hier m’ont interpellé, dans la tristesse et la douleur.
Le premier, le décès d’un jeune tunisien, à la fleur de l’âge, père d’une petite fille de 18 mois, le caporal Chawki Ben Khelifa, tombé dans le piège de l’obscurantisme malintentionné et assassin, explosé en plein vol en même temps qu’une mine au djebel Chaambi. Je ne peux que prier pour la paix à son âme et souhaiter du courage aux siens.
Le deuxième est la mise à feu du drapeau tunisien par le même obscurantisme malintentionné, ou son meilleur ami, dans le quartier Ettadhamen dans la nuit d’avant hier.
Mais un troisième fait a été pour moi encore plus cruel que les deux précédents : le silence quasi total qui a accompagné les deux drames !
Quelques mots diffusés par quelques médias, une information comme une autre, presque avec la même émotion que la nouvelle d’un accident de la route.
En un mot : LE TUNISIEN S’HABITUE, doucement mais surement !
Souvenons nous des émois qui avaient ponctué les événements de Manouba quand notre drapeau a été foulé aux pieds et des premiers martyrs du Djebel Chaambi ; C’était il n’y a pas si longtemps : quelques mois, peut-être une année. Un peuple entier a été figé avant de se dresser comme un seul homme contre l’humiliation de son drapeau et le massacre de ses soldats ; Avec plus de colère encore, peut-être, que ce fameux 14 janvier…
Mais jour après jour, humiliation après humiliation, exécution après exécution, aberration après aberration, on finit par se faire à tout, et enfin, à se laisser faire, docilement, sans protester, ou à peine !
Pas un communiqué officiel, pas une réaction d’aucun parti ou leader politique, pas un mot du gouvernement, …. rien que le silence indifférent, fataliste, honteux.
Certains penseront peut-être que ce tribu est un mal nécessaire et inévitable, une conséquence indubitable d’erreurs déjà consommées et à force de le penser, on finira par le légitimer et par le classer à la rubrique des chiens écrasés
Avant hier, un soldat, symbole de la Nation, de la République, de l’Etat est tombé dans le silence et l’insouciance de tous.
Avant hier, mon drapeau, emblème de mon Pays, de mon Honneur, de ma Patrie a été brulé dans le silence et l’insouciance de tous.
O combien j’avais espéré pour ce pays que l’issue de la benalisation soit autre que la banalisation de la violence et de l’humiliation.

dimanche 13 avril 2014

Emprunt national en 2014

L'arnaque de l'emprunt national du gouvernement



Emprunt national en Tunisie


La Tunisie est un des pays qui comptent le plus de milliardaire et de millionnaire sur le continent africain. Le président Medhi Jomaa a annoncé cet semaine la création d'un emprunt national pour financer les priorités du gouvernement a savoir payer le train de vie et les salaires de l'état. Ce n'est meme pas pour investir dans les regions ou pour les infrastructures, non, c'est juste pour depensé sans compter. Le montant et les modalités de cet emprunt, sera lancé auprès des tunisiens du pays et des tunisiens résident a l'étranger.

Depuis que les incapables sont a la tête de l'état et que le dictateur Ben ali se la coule douce dans sa villa en Arabie Saoudite, aucune mesure na été prise pour instauré la démocratie en Tunisie. Aucune reforme de l'état, de l'enseignement, de l'économie na été prise en considération. On continue avec le même système dictatoriale, sauf que maintenant les mafias ont le champ libre pour continuer à engranger plus d'argent. La lutte contre la corruption, la lutte contre la contrebande des marchandises qui passe illégalement les frontières, la lutte contre l'évasion fiscale, la reforme fiscale des professions libérales, attendra bien un siècle de plus.

En outre, lancer un emprunt auprès des particuliers est un montage financier qui peut se révéler plus coûteux pour l'Etat que la voie classique de financement sur les marchés. L'Etat va bien sûr devoir faire appel aux banques de détail pour mettre en place l'opération auprès de leurs clients. Au passage, l'Etat va donc devoir leur verser des commissions. Par ailleurs, il faudra que le taux de rendement soit suffisamment élevé - donc attractif - pour que la collecte n'échoue pas - auquel cas ce serait une catastrophe politique. Donc au final, ce sont les mêmes établissement qui vont s'enréchir sur le dos des pigeons.

Maintenant que la crise des liquidités frappe dans les comptes de l'état, notre panda de premier ministre c'est mis dans l'idée lumineuse de trouvé de l'argent et de vous demandez d'investir dans les bons d'état. Pour cela 1 milliards de dinars en bons d'état serons mis sur le marché, au pris de 100 dinars le bons.

Si vous êtes acheteur, je vous le déconseille fortement. Avec les menteurs et les mafiosi qui s'enrichisse chaque jour et qui sont au dessus des lois, votre argent ne servira qu’a payé le train de vie des c'est messieurs en costume cravate. Plus personne ne veut prêter à des singes, les incapables qui gouvernent le pays ne veulent pas appliquer la bonne gouvernance, ils se contentent de mendier votre argent a l'etranger.

Ce qu'il faut faire c'est aller cherché l'argent la ou il se trouve, et entreprendre des reformes pour renflouer les caisses de l'état. Ce ne sont pas aux plus pauvres de payer pour l'incompétence de ceux qui nous gouverne. Quand à moi je ne donnerai pas un euro à une bande de singe et de menteur qui ne veulent pas d'une Tunisie démocratique et forte économiquement. Personne ne va vous prété de l'argent, car vous etes une bande de looser sur tout les plans. J'attendrais bien sagement la fin de cet arnaque national dans mon fauteuil en pensant au futur victimes qui vont donné un cheque en blanc a une bande de singe qui dépense sans compter

lundi 7 avril 2014

La dette par une autre dette

Une dette rembourse une autre dette par l'emprunt



Dette Tunisie
Grace au salaire de l'ex dictateur Ben ali, notre clown de president touche 34 000 dinars a vie


Alors que le pays est en faillite virtuelle et que les gouvernements successifs font des crédits a l’étranger en milliard, je me pose la question qui tue : Qui va remboursé les milliards de dollars et comment ? C’est ce genre de question qu’il faudrait posée aux gouvernements aujourd’hui et au futur gouvernement qui sera née après les élections. Mais hélas nos journalistes ne connaissent rien et n’ont pas l’intelligence de la profession et la plupart ne sont professionnel en rien du tout. 

Il y en a un qui tire les marrons du feu c’est Moncef Marzouki que j’appellerai le clown de la République tunisienne. Le salaire du clown que vous avez élu se situe chaque mois entre 34000 et 37000 dinars à vie. Il a pris ses fonctions de président de la République le 13 décembre 2011. Au total mister clown a gagné a la date de mon post: 945 000 dinars (salaire de 35000 en moyenne, +- 17000 euros a vie).Le budget de la présidence de la République est estimé, pour l’exercice 2014, à 83 millions 142 mille dinars contre 79 millions 488 mille en 2013. 

Celui de la présidence du gouvernement est passé de 138 millions 401 mille dinars en 2013 à 149 millions 142 mille dinars pour l’exercice 2014.

Si quelqu’un veut montrer l'exemple, c'est bien lui en premier qui devrait le faire, il aurait tout à gagner de la sympathie du peuple. N'oublions pas que mister clown bénéficie des avantages et du salaire de l'ex-dictateur Ben ali et que il na jamais rien fait pour arrêté le massacre des finances publiques. Ils se contentent juste de passer du bon temps jusqu’aux prochaines élections. Tout c’est milliards que le pays emprunte a l’étranger ne serve que a payé un train de vie et des salaires, il n’y aucun investissement qui est réalisé pour la compétitivité et la formation des sociétés, des PME. Nous investissons dans la dette par une autre dette !

dimanche 23 mars 2014

Politique économique

Les touristes au soleil



Wided Bouchamaoui
La millionnaire du pétrole a l'UTICA, Mme Wided Bouchamaoui


En écrivant ce billet, je me suis dit si nous n’étions pas confrontés à un retour en arrière des pratiques mafieuses comme au temps du dictateur Ben Ali. Vous suivez un peu l’actualité en ce moment, vous les entendez beaucoup dans les médias avec leur bonimenteur de service. Je veux parlé du premier ministre Medhi Jomaa et de la millionnaire du petrole de service de l’UTICA, la fameuse Wided Bouchamaoui qui est une aficionado de la protection des hommes d’affaires corrompus.

La pétrolière Wided bouchammaoui nous a présenté cette semaine les "résultats" de la visite de Jomaa au golf dans tous les médias: plus d’une semaine après. Elle devrait aller enseigner dans les grandes écoles de communication....

Ils sont tous partis ensemble faire les touristes en Arabie Saoudite, au Qatar, au Koweït, à Oman et en avion présidentiel s’il vous plait. Tous ses périples n’ont eu aucun résultat concret et aucune signature de contrat n’est venu pointer le bout de son nez. On peut dire que cette bande de pied nickelé mérite un ZÉRO dans le bulletin à la fin du mois. Mais dans les médias, c’est un autre son de cloche qui nous est présenté, c’est une "impulsion des relations bilatérales" entre la Tunisie et des pays du Moyen-Orient, tout cela m’a bien fait rire au final.

Voyez-vous ça, la pétrolière de l’UTICA (elle débute toujours ses discours à l’ANC au nom de Dieu le miséricordieux) avec sont panda de premiers ministres sont partis au Qatar demandé que l’ont investisse en Tunisie et cela sans amené de contrats, sans business plan, sans études, sans un papier en main, rien nada, rien du tout ! Et aujourd’hui maintenant, notre bande de touristes font des conférences de presse en costume cravate pour présenter le papier cadeau comme une réussite dans les affaires publique.

Au final leurs périples a la bande de l’UTICA et du panda peut être traduit comme allé demander l’aumône les mains vide. Mais malheureusement pour eux, au Qatar on n’aime pas les démocraties, on veut le pouvoir et l’influence de la religion sur les citoyens uniquement.

Au final, est-ce le rôle d’un parti syndical de faire la politique et de la propagande dans les médias en présentant le voyage comme une réussite alors quand vérité ont a échoué sur toute la ligne ? Mais avec c’est gens la, ont est plus a un détail près, ont a de compte a rendre a personne sans aucune remise en cause comme au temps de la dictature.

mardi 25 février 2014

Campagne electorale Tunisie

Argent et corruption


Alors qu'aucune date pour les elections n'est encore défini a l'heure d'ecrire mon billet, nos amis les singes en politique sont déja en campagne electoral. Apparemment le temps n'est plus une donnée essentiel, seul ce qui compte c'est d'avoir l'argent pour brassé du vent. Les singes en politique ont commencé leurs campagne de promesse tous azimut ce week-end, avec le parti des Ex-RCdiste de Nana tounes, Al Joumhouri et les singes d'islamiste d'Ennahda. Nulle doute que les singes vous promettrons 700 000 emploi comme les islamistes l'ont fait par le passé. A noté tous de meme que 3 partis sont dans les startings blog, les corrompus de Nida tounes, les singes du moyen age chez Ennahda et les guignols Al Joumhouri ...

Tous c'est parti qui ont lancé leurs campagne electoral avant l'heure sont les plus riche et les plus corrompus sur la scene politique, il dispose tous de l'argent noir en politique. L'etat ne controle pas les depenses electoral vu qu'il n'existe pas de lois en la matiere et il n'y a de compte a rendre a personne. Chacun des mafiosi peut blanchir sont argent en politique comme bon lui semble et cela sans aucune limitte dans les depenses electoral.
Dommage que la Tunisie ressemble a une planete sans foi et ni loi, si les loi existait nul doute que cet bande de tocard devrais repondre a des questions derangeante et prouvé l'origine de leurs financement.



Ont se serre les mains et ont fais les beaux pour endormir les singes au bled

Les mafiosi de Nida tounes attende vos voix de singe pour faire du business en politique

Le cirque des singes : côté Rcdiste chez Nana tounes, les mafioso se sont donné rdv dans un hotel cossu hôtel mitoyen de la salle de sport, on se prépare en costume-cravates au meeting populaire pour les singes du bled. Pour vous faire au blabla, la recette est toujours la meme : drapeaux gigantesques de la Tunisie, hymne national avec volume à fond sil vous plait au cas ou y aurais des sourd, exaltation des sentiments patriotiques… le caractère creux de la rhétorique est presque anecdotique face à l’entourage décomplexé de Béji Caïd Essebsi : son fils Hafedh, Mohamed Ghariani ancien secrétaire général de l’ex RCD du dictateur Ben ali, et une foule de gardes du corps pour montré l'importance d'un vieux de 80 ans. Rien n'est trop beau pour gagné les voix chez les singes.

Il est utile de rappellé qu'aucun ne proposera de programme pour sortir le pays du pétrin économique, mais tiendrons des discours populistes a deux balles pour les singes de la population. En tout cas moi je dis non au Non aux doustouriens, non au RCD du dictateur Ben ali, non aux islamistes, non au CPR, non à Wafa et non aux singes en politique. Je voterai pour un petit parti ecologique, au moins je suis sur que j'aurais pas a faire à des singes sans programme politique.

lundi 24 février 2014

ARABIE SAOUDITE


Le jeu des puissances régionales dans le moyen orient

LE ROYAUME DÉCHU


Plus que jamais le colosse saoudien a des pieds d’argile. Toujours incapable de se réformer, le royaume wahhabite voit toute sa puissance régionale reculer en faveur de l’Iran. Naguère champion incontesté du monde arabe, Riyad a perdu son pouvoir sur l’Irak, n’a pas réussi à déloger Assad en Syrie et voit qu’au Liban le Hezbollah chiite contrôle le pays. L’ouverture de Washington sur Téhéran, ennemi juré des Saoudiens, fait craindre le pire : un lâchage américain du royaume, qui ne serait plus vital pour Washington.

Un vent de panique souffle

sur l’Arabie Saoudite. La politique américaine n’a fait que fragiliser son pouvoir et renforcer l’emprise de l’Iran sur le Moyen-Orient. Center for Strategic and International Studies (extraits) Washington

Les observateurs occidentaux n’envisagent en général l’Iran que dans le cadre de ses efforts pour devenir une puissance nucléaire. La réalité au sein de cette région est bien différente. Aux yeux de l’Arabie Saoudite et des autres Etats arabes du Golfe, les soulèvements dans le monde arabe ont été un prélude au chaos, à l’instabilité et à des changements de régime qui n’ont entraîné que violences et déclin économique. Les tensions entre l’Iran et l’Arabie Saoudite reflètent un grand rapport de forces à l’échelle régionale, qui concerne la sécurité intérieure, la puissance régionale et les menaces asymétriques bien plus que les arsenaux nucléaires. Il existe une compétition entre l’Iran et les Etats arabes du Golfe, qui présente un risque pour les intérêts vitaux et la survie de chaque régime.

Cet affrontement entre l’Iran et l’Arabie Saoudite se complique en raison des doutes croissants des Saoudiens et d’autres Arabes à propos de leur alliance avec les Etats-Unis et de la politique américaine dans la région. Au sein des populations arabes, cela se manifeste par un vaste éventail de théories du complot selon lesquelles les Etats-Unis se prépareraient à abandonner leurs alliances dans le monde arabe pour se tourner vers l’Iran. Dans les gouvernements et les ministères de la Défense, ces doutes prennent la forme de craintes concernant le déclin d’un pays [les Etats-Unis] qui bénéficie d’une “indépendance énergétique” et qui, las des guerres, paralysé par l’indécision de son président et les débats budgétaires, se tourne vers l’Asie.

Entre musulmans


Enfin, rares sont ceux aux Etats-Unis et en Occident qui comprennent que le conflit n’oppose pas uniquement les sunnites et les chiites, mais aussi tous les régimes de la région avec leurs islamistes violents. Selon les données publiées par le National Counterterrorism Center (NCTC, centre américain de lutte contre le terrorisme), presque tous les attentats dans le monde sont le résultat d’attaques entre musulmans, et l’essentiel des violences est dû à des affrontements entre musulmans sunnites. L’Occident est à la périphérie et non au cœur de ces conflits. Il s’agit d’un choc au sein d’une civilisation et non d’un choc entre les civilisations.

Ce sont là des perspectives du Golfe et du monde arabe que les Etats-Unis et l’Europe ne peuvent se permettre d’ignorer. Elles concernent des divisions et des menaces qui sont parfaitement réelles, dans une région où 20 % des exportations mondiales de pétrole, 35 % du pétrole expédié par bateau et une grande quantité de gaz naturel passent par le détroit d’Ormuz [qui relie le golfe Arabo-Persique au golfe d’Oman]. Des millions de barils supplémentaires passent par la mer Rouge et un flux croissant d’or noir traverse la Turquie, routes de transbordement qui sont également touchées par l’instabilité régionale.

L’économie mondiale et celle des pays développés dépendent fortement de la stabilité et de la sécurité de ce flux, ainsi que de la hausse régulière de son volume à l’avenir. Aucune nation ne peut s’isoler d’une crise qui secoue le Golfe. Le ministère de l’Energie américain continue de prévoir une dépendance des Etats-Unis d’au moins 32 % sur les importations de carburants liquides d’ici à 2040, selon les estimations publiées en décembre 2013. Par ailleurs, l’économie américaine restera bien plus dépendante des importations indirectes – c’est-à-dire des importations de biens manufacturés venus d’Asie, qui dépendent du pétrole venu du Golfe – que des importations directes de pétrole.

L’économie mondiale dépend fortement de la stabilité et de la sécurité de l’or noir


Les tensions avec l’Iran au sein du Golfe ne sont pas nouvelles. Les craintes des Arabes sont liées aux récentes menaces iraniennes de bloquer le détroit, à l’intervention iranienne au Liban, qui remonte à la fondation du Hezbollah [1982], au rôle croissant de l’Iran en Irak depuis la chute de Saddam Hussein, en 2003, à l’alliance de l’Iran avec la Syrie, ainsi qu’à une vaste course aux armements dans le Golfe.

Depuis peu, ces tensions reposent sur la peur que les accords conclus récemment sur le nucléaire entre l’Iran et le groupe P5 + 1 (les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et l’Allemagne), ainsi que l’absence d’intervention américaine en Syrie signifient que les Etats-Unis cherchent à se rapprocher de l’Iran aux dépens du monde arabe.

Dans le cas d’Etats du Golfe comme l’Arabie Saoudite, les hauts responsables estiment que l’Iran présente une série de menaces militaires qui vont de ses forces asymétriques à ses efforts pour obtenir un arsenal de missiles nucléaires.

Il est impossible d’assister à une conférence arabe sur la sécurité dans le Golfe sans faire face à de nombreuses personnes selon qui les Etats-Unis mettent en œuvre réellement un dialogue secret, voire un complot, pour s’allier à l’Iran et soutenir les chiites au lieu des sunnites.

En Arabie Saoudite, les responsables ne voient pas les soulèvements du monde arabe comme un “printemps” ou comme un prélude à des réformes politiques, à la démocratie et au développement. Ils observent toute la région et ils voient le chaos régner en Egypte, en Libye, en Tunisie, en Irak et au Yémen. Ils constatent que l’importance attachée par les Etats-Unis et l’Europe aux droits de l’homme et à la démocratie n’a fait jusqu’à présent que dévaster les nations les plus touchées et menacer directement leur pays et leur système politique.

Certes, les dirigeants saoudiens les plus sophis-tiqués et les mieux informés ne partagent pas les théories du complot sur les Etats-Unis et l’Iran ou sur les efforts américains et européens pour placer les Frères musulmans au pouvoir en Egypte. En revanche, ils voient que les initiatives des Américains et de leurs alliés en Irak ont conduit à la création d’une dictature de facto chiite, ainsi qu’à la destruction des forces irakiennes, qui contrebalançaient la puissance militaire iranienne. Les experts occidentaux pourraient faire valoir, non sans raison, que les soulèvements qui agitent le monde arabe depuis 2011 sont le résultat de décennies de répression autoritaire, de développement économique médiocre, d’inégalités croissantes et de corruption.

Il n’en demeure pas moins que l’Arabie Saoudite et les monarchies du Golfe ont raison de penser que ces insurrections menacent directement leurs frontières. Il est également intéressant de noter que de nombreux responsables russes et chinois interprètent de la même manière les conséquences des soulèvements du monde arabe.

L'option nucléaire


Plusieurs Etats arabes du Golfe sont également confrontés à des menaces sectaires qui, selon eux, sont activement exploitées par l’Iran. Le Koweït, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et le Yémen comptent d’importantes populations chiites, et Bahreïn – un bouclier [face à l’Iran] pour l’Arabie Saoudite – est majoritairement chiite. Et, si Riyad ne donne pas priorité à la menace nucléaire iranienne mais à d’autres menaces plus immédiates, cela ne signifie pas pour autant qu’il ne la juge pas réelle.

L’Arabie Saoudite milite pour une zone libre de toute arme de destruction massive au Moyen- Orient. En même temps, elle pense ses propres choix militaires. Riyad a mis à jour son arsenal de missiles balistiques fournis par la Chine et cherche à développer ses sites de lancement. Les principaux stratèges saoudiens, comme le prince Turki Al-Fayçal, envisagent l’option du nucléaire et certains analystes pensent que le Pakistan pourrait leur vendre cette arme.

Plusieurs raisons expliquent pourquoi l’Arabie Saoudite se pose des questions sur l’engagement américain d’aujourd’hui et de demain en ce qui concerne la défense du Golfe. Du point de vue saoudien, les programmes nucléaires iraniens ne sont pas liés à une volonté de s’assurer un certain statut ou prestige ; ils ont pour but de permettre à l’Iran d’acquérir une véritable capacité de riposte nucléaire.

De plus, les références à des menaces nucléaires empiriques concernent en fait bien davantage l’Arabie Saoudite et les Etats du Golfe sans arme nucléaire qu’Israël. Ce pays a peut-être une population réduite et une liste de cibles clés, mais il a la capacité de lancer des têtes thermonucléaires contre toutes les villes iraniennes, ce qui causerait de véritables dégâts à l’Iran.

Le prince Bandar, Gatsby et maître espion a la fois


Bandar ben Sultan
Célèbre naguère à Washington pour ses fêtes et son charme, le prince saoudien mène aujourd’hui la lutte clandestine contre l’Iran et se rapproche d’Israël pour combattre Obama.

Quand le prince était ambassadeur [de 1983 à 2005], il était la coqueluche de Washington. Bandar ben Sultan fumait de bons cigares et buvait du cognac encore meilleur. Messager, lobbyiste et émissaire royal de l’Arabie Saoudite pendant près de trente ans, il racontait des histoires extraordinaires concernant personnalités politiques et potentats, dont certaines, ô surprise, étaient vraies. Les journalistes de Washington l’adoraient. Nul n’avait meilleur accès à des gens plus puissants et mieux placés, ni n’avait autant d’argent à distribuer aussi massivement et discrètement pour aider ses amis.

Au fil des années, Bandar s’est arrangé pour faire baisser le cours du pétrole pour Jimmy Carter, Ronald Reagan et les deux Bush. A la demande de Bill Casey, de la CIA, et dans le dos du Congrès, Bandar a fait en sorte que les Saoudiens financent les guerres anticommunistes au Nicaragua, en Angola et en Afghanistan. Il était comme cul et chemise avec Dick Cheney [l’ex-vice président George W. Bush] et si proche du clan Bush – le père, la mère, les fils, les filles –, qui l’appelait “Bandar Bush”.

Aujourd’hui, le prince est un espion – ou, plus exactement, le maître espion du Moyen-Orient. Il est la cheville ouvrière d’un vaste programme d’actions clandestines, se fait remarquer en Egypte et est en train de constituer une “armée de l’islam” en Syrie. Si on ne comprend pas l’homme et sa mission, il est véritablement impossible de comprendre ce qui se passe actuellement dans la région la plus troublée du monde.

Bandar a pour objectif de saper la puissance de l’Iran : il s’agit de ruiner ses alliés comme Bachar El-Assad [en Syrie] et le Hezbollah [au Liban], d’empêcher les mollahs chiites d’acquérir l’arme nucléaire, de réduire leurs ambitions dans la région et de les chasser du pouvoir si c’est possible. Dans le même temps, il cherche à écraser les Frères musulmans [radicaux sunnites], une organisation aux prétentions démocratiques qui est fondamentalement antimonarchique.

Ce programme donne quelques alliances intéressantes. Peu importe qu’il n’existe aucun traité de paix entre l’Arabie Saoudite et Israël, dans ces contrées, l’ennemi de mon ennemi est mon ami, comme on le dit trop souvent, et Bandar est devenu l’allié du Premier ministre israélien Benyamin “Bibi” Nétanyahou contre l’Iran. Ils sont “curieusement unis”, déclare l’historien Robert Lacey, l’auteur de Inside the Kingdom: Kings, Clerics, Modernists, Terrorists, and the Struggle for Saudi Arabia [A l’intérieur du royaume : rois, religieux, modernistes, terroristes et la bataille pour l’Arabie Saoudite]. Le Prince a toujours été enclin à défier les conventions et à contourner les règles. “Bandar est un homme qui a du culot”, déclare Lacey.

Dans les derniers mois de 2013, Bandar a fait savoir, faisant écho en cela à Bibi, que le président Barack Obama constituait l’un des plus grands obstacles à ses objectifs. Et, en octobre 2013, il a déclaré à des diplomates que l’Arabie Saoudite allait procéder à de “grands changements” dans ses relations avec les Etats-Unis et prendre ses distances d’avec l’allié de longue date. Certains Saoudiens affirment qu’il ne faisait qu’épancher sa bile, mais ceux qui suivent sa carrière de près pensent qu’il est peut-être en train de resserrer les liens avec le Pakistan, pays doté de l’arme nucléaire, dans le cadre de ces “grands changements”.

Bien entendu, cela s’explique en grande partie par la frustration que les Saoudiens ressentent vis-à-vis d’Obama, mais le plus gros problème de Bandar, c’est peut-être lui-même. Il n’a cessé de mettre en jeu les ressources et le prestige de l’Arabie Saoudite ces dernières années, sans grand résultat. La Syrie demeure une catastrophe sanglante pratiquement aux portes du royaume. L’Irak s’enfonce chaque jour de plus en plus profondément dans une nouvelle guerre civile entre chiites (plus ou moins soutenus par l’Iran) et sunnites (plus ou moins soutenus par l’Arabie Saoudite). Les tensions civiles et l’implosion économique font de l’Egypte un trou noir qui engloutit des milliards de dollars saoudiens. Et, si la politique d’Obama laisse beaucoup à désirer, on ne peut pas dire que Bandar et les Saoudiens soient complètement innocents non plus.

Le roi Abdallah ben Abdulaziz, qui a plus de 90 ans, a consacré sa vie et des milliards de dollars à promouvoir la stabilité de la région, mais en vain. Le “printemps arabe” a pris les Saoudiens par surprise, le chaos qui a suivi les a terrifiés et ils n’ont pas trouvé le moyen de rétablir le calme. S’il y a de “grands changements” dans les relations avec les Etats-Unis, ce n’est pas parce que Bandar, ni d’ailleurs le roi Abdallah, a décidé de faire bouger un peu les choses ; c’est juste que l’Arabie Saoudite n’est plus aussi vitale pour les Etats-Unis qu’auparavant.

Voilà dix ans qu’on assiste à des mouvements tectoniques dans la production d’énergie mondiale. Le royaume et l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), jadis redoutée, ne possèdent plus le pouvoir qu’ils détenaient il y a quarante ans. Les Etats-Unis sont désormais le plus gros producteur d’hydrocarbures (pétrole et gaz naturel) du monde, essentiellement grâce à la fracturation hydraulique, et la production des pays non membres de l’OPEP dépasse celle de l’Organisation. Bandar doit certainement souhaiter le retour du bon vieux temps. Pendant les vingt deux ans où il a été ambassadeur à Washington, et même auparavant, il se trouvait au cœur des événements mondiaux.

Son père, aujourd’hui décédé, a longtemps été ministre de la Défense et était considéré comme un héritier du trône potentiel. Cependant, le jeune Bandar, malgré son titre et le statut de son père, ne faisait pas vraiment partie de la haute société saoudienne lorsqu’il était à Riyad. Sa mère, une domestique à la peau noire (certains disent qu’elle était esclave), avait été mise enceinte par son père à l’âge de 16 ans. Bandar ne jouissait donc pas du prestige ni de l’influence que les mères bien nées apportent à leur fils dans le royaume. Il était cependant très intelligent, parlait parfaitement l’anglais et s’entendait très bien avec les militaires américains.


La France, allié alternatif


Du fait des mauvaises relations américano-saoudiennes, Paris peut espérer devenir l’interlocuteur privilégié de Riyad et engranger des contrats d’armement.

Trois dossiers étaient sur la table lors de la visite à Riyad de François Hollande [en décembre 2013] : le Liban, la Syrie et l’Iran. A cela s’ajoutent les ambitions fran- çaises sur le plus grand marché de l’ar- mement de la région. L’Arabie Saoudite a en effet dépensé plus de 70 milliards de dollars en dix ans pour se constituer un arsenal sans équivalent dans la région.

Hollande a peut-être à l’esprit que la France pourrait peu à peu prendre la place des Etats- Unis sur ce marché pour peu que la crise des relations américano-saoudiennes persiste. Ce qui risque d’être le cas si Washington se désengage des conflits moyen-orientaux et continue d’aller de l’avant dans l’entente avec l’Iran sur le nucléaire.


Il fallait écouter un des conseillers de l’Elysée exposer les acquis du rapprochement franco- saoudien pour comprendre à quel point la France regarde désormais ses relations avec le Liban mais aussi avec tout le monde arabe d’un point de vue saoudien. Sur beaucoup de sujets, Paris et Riyad ont des positions convergentes. Au Liban, ils entendent tous deux assurer la stabilité du pays, le bon fonctionnement des institutions et activer le groupe des “amis du Liban” créé à initiative de la France lors de l’Assemblée générale de l’ONU, en septembre 2013. Depuis le début de la guerre en Syrie [en 2011], la France est partie prenante de la lutte contre le Hezbollah et contre le régime de Damas, que ce soit en soutenant l’inscription du Hezbollah sur la liste européenne des organisations terroristes, en soutenant l’opposition syrienne contre le régime de Bachar El-Assad ou en faisant de la surenchère sur les Etats-Unis et Israël vis-à-vis de l’Iran. Elle n’est donc plus un interlocuteur acceptable pour une partie des acteurs moyen-orientaux. Elle avait besoin de compenser cette perte.

C’est du côté de Arabie Saoudite qu’elle a trouvé un allié assez puissant pour préserver son influence au Liban, mais aussi en Syrie et en Irak, où elle n’avait plus les moyens d’intervenir [seule]. En effet, la crise économique qui persiste ne lui permet plus d’intervenir dans les conflits régionaux, sinon dans son arrière cour africaine, gagnée par le chaos

Pour ce qui est de l’Iran, la France répond à l’inquiétude suscitée chez les Saoudiens par l’entente américano-iranienne sur la question nucléaire. Pour être tenus au courant des négociations sur ce dossier, les Saoudiens semblent davantage compter sur Paris que sur Washington, les Américains ayant heurté leurs alliés historiques de la péninsule Arabique en menant des négociations avec les Iraniens sous leur nez, pendant huit mois, par l’intermédiaire du sultanat d’Oman. Les Français avaient fait ce qu’ils pouvaient pour bloquer l’accord sur le nucléaire iranien, afin que celui-ci ne pèse pas sur la visite de François Hollande en Israël [en novembre 2013]. En tout état de cause, pour retarder l’accord, les Saoudiens comptaient moins sur les Etats- Unis que sur la France, prête à devenir un partenaire alternatif.

Le roi Abdallah veut donner la priorité à la France dans les contrats d’armement


Selon un conseiller de l’Elysée, le roi Abdallah aurait donné l’ordre de réserver la priorité à la France dans les contrats d’armement. Pour les dix prochaines années, les investissements saoudiens – allant des infrastructures, telles que trains et métros, aux centrales nucléaires et à l’armement – sont estimés à des dizaines de milliards d’euros.

Dans l’immédiat, François Hollande a remporté un contrat crucial pour Thalès : la vente de missiles Crotale pour 2,7 milliards d’euros, ainsi que pour la surveillance des frontières pour 2,4 milliards d’euros avec EADS.

Le véritable test pour les relations franco- saoudiennes aura été le contrat Sawari, portant sur des frégates et des sous-marins français, et qui est évalué à plusieurs milliards d’euros. Pour la France, c’est la preuve qu’elle a eu raison de compter sur l’Arabie Saoudite et de procéder à un rapprochement diplomatique. L’Arabie Saoudite, de son côté, y gagne une grande capacité sous-marine, pour la première fois de son histoire, et un allié fiable face à l’Iran et au régime syrien.


dimanche 23 février 2014

Moncef Marzouki

L'homme qui vaut 37 000 dinars a vie


C'est ce que touche Moncef Marzouki par mois, et c'est sont salaire a vie apres sont mandat. Même s'il meurt d'une crise cardiaque, sa femme et ses enfants continuerons a touché une partie de l'argent ... Apres sont mandat de singe de la republique en Tunisie, l'état lui paye encore les gardes du corp, la voiture, l'electricité, le gaz et les sanitaires aussi ! Tenez vous bien, tous cet argent en salaire a vie il le doit au salaire du dictateur Ben ali qui sait fait sont propre business au dépant de la société. Je dis en tout cas un grand merci au singes qui ont voté pour lui, et par la meme occasion au gouvernement qui est riche et généreux avec l'argent betement dépensé.
Je vous laisse découvrir les photo de l'homme le plus riche du pays sans dépensé un euro à vie. A ce jours le president des singes a touché le jackpot de 962 000 dinars en salaire, pas mal hein.




Moncef Marzouki
L'homme le plus riche du pays assis dans sont trone

Moncef Marzouki
La gestuelle nous fait croire a l'intelligence d'un homme, il n'en n'est rien dans dans la réalité

Moncef Marzouki

Moncef Marzouki

Moncef Marzouki
Un bureau vide, car l'homme le plus riche na plus besoin de travaillé

Moncef Marzouki
L'homme le plus riche pose fierement devant c'est aieul pour la postérité 

Moncef Marzouki

Moncef Marzouki

Moncef Marzouki
L'homme le plus riche de Tunisie a sa salle de spectacle 

Moncef Marzouki
L'homme le plus riche aime faire découvrir les vestiges du dictateur Ben ali et Bourguiba

Moncef Marzouki

Moncef Marzouki

Moncef Marzouki

Moncef Marzouki

Moncef Marzouki

Moncef Marzouki

Moncef Marzouki

Moncef Marzouki

Moncef Marzouki

Moncef Marzouki
Une petite medaille en chocolat pour les singes et pour amusé la galerie

Moncef Marzouki

Moncef Marzouki
Un costume qui est trop grand pour un singe

Moncef Marzouki
Pour les macaques en Tunisie, un singe est toujours interessant devant les camera



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