mercredi 29 février 2012

Le degré ZERO de la politique en Tunisie

Le degré ZERO des hommes politique en Tunisie

Le débat politique en Tunisie tourne de plus en plus court. Dans cette Tunisie post-révolutionnaire de qui on attendait monts et merveilles, on ne débat pas idée ou de contre idée, programme contre programme. Le débat, si on peut appeler cela, est fait à coup de règlement de compte, d’anathèmes, d’invectives et de procès d’intention sur la place publique. Il est revellateur du niveau des hommes, de leurs mentalité dépassé et qui se dit soit disant démocrates ...

Chaque fois que je viens en Tunisie ont me répète sans cesse que la Tunisie est en développement et que les hommes qui sont a la tête ont droit a des erreurs. Seulement voila, c'est erreur sont eternel sans remise en question et ni sanction! Et bien moi je dis que si ils sont bête et incompetent qu'il laisse leurs place a ceux qui sont évolué pour faire la difference. Mais cela est impossible a cause des singe qui sont aux sommets de l'etat ... J'aime beaucoup le mot singe, et il y en a beaucoup en Tunisie hihi

Pour preuve je vous livre le récit deux hommes politique en Tunisie qui s'insulte et règle leurs compte a la radio en live. L'autre se trouve dans les studio et le second parle via le téléphone. Apres cet échange au combien révélateur d'une grande partie du monde politique, vous ne vous étonnerais de plus rien en Tunisie avec les singes.

Les guignols de la politique en Tunisie. Rien que a voir leurs tête ont a tout compris hihi




Le journaliste Slim Boukhdhir (a droite sur la photo) a été nommé récemment en tant que chargé de la communication du CPR, parti du président de la République. Ancien prisonnier d’opinion de Ben Ali, et fondateur du journal satirique El Gattous, il a été invité hier, lundi 27 février, sur Shems FM dans une rencontre animée par Waël Toukabri et Sofiane Ben Farhat.
Durant l’interview, Samir Ben Amor ( a gauche sur la photo), conseiller auprès du président de la République Moncef Marzougui et membre du bureau politique du CPR, a demandé d’intervenir en direct sur antenne. Une intervention téléphonique qui restera dans les annales.
Et si M. Ben Amor est intervenu, c’est pour dire à l’opinion publique que le bureau politique du CPR n’est pas au courant de la nomination de Slim Boukhdhir. L’animateur de Shems lui rappelle alors qu’un communiqué en bonne et due forme a été publié la veille par le CPR et signé par son secrétaire général Abderraouf Ayadi.

Samir Ben Amor revient à la charge pour dire que Abderraouf Ayadi a des prérogatives limitées et qu’il n’a pas la latitude de nommer un responsable de la communication. C’est au bureau politique (BP) de procéder à une telle nomination, dit-il, et aucun des membres du BP n’a été informé de cette nomination.
Est-ce un nouveau conflit au sein du CPR ? , interroge le journaliste de Shems. « C’est une affaire intérieure qu’on résoudra », répond Samir Ben Amor qui précise que ses propos ne visent pas Slim Boukhdhir, mais relèvent le non-respect du processus de décision au sein de son parti, sujet actuellement à quelques différends et comportements étranges.
« Comme le putch que vous avez fait sur Abderraouf Ayadi », a répliqué Slim Boukhdhir.
Samir Ben Amor réagit en lui disant « si vous êtes porte-parole du CPR, ne soyez pas porte-parole de Abderraouf Ayadi ».

Slim Boukhdhir reprend la parole en rappelant la composition du bureau politique du CPR: Abderraouf Ayadi, Néziha Rjiba et lui-même. Samir Ben Amor sort de ses gonds et lui dit qu’il n’a jamais été membre du BP.

Boukhdhir réplique en direct en lui demandant d’aller voir les archives sur Google et de constater que les communiqués du CPR étaient rédigés par lui-même et qu’il est membre du CPR depuis neuf ans.
Et d’interroger Samir Ben Amor : « Tu n’es qu’un pseudo-militant du CPR, tu n’as pas milité les quatre dernières années, tu n’as pas participé à la résistance, quand on se battait, Mohamed Abbou et moi, toi tu n’as même pas reçu une gifle, on te regardait et on te laissait tranquille. Tu n’as jamais milité Samir ! Tu te compares aujourd’hui à Abderraouf Ayadi ? Ayadi, Om Zied, Marzouki ou Abbou sont des martyrs-vivants. Vous, vous voulez détruire le parti. Moi, je suis entré en prison pour ce parti. Et après la révolution, je vous ai laissé tranquille.

Tu dis que nous avons été persécutés ensemble. Moi j’ai été frappé durant les manifestations, et toi ? Quand-est ce que tu as été frappé ?
Il y a des références, nous, nous faisons partie des références du parti. Vous ne pouvez pas entrer chez nous puis nous renvoyer. Il y a aujourd’hui des lignes rouges que tu as dépassées.
Moi, j’ai créé la cellule de communication du CPR. Quand Ben Ali nous persécutait, moi je publiais des communiqués en son nom. Et toi ? Pourquoi tu n’as jamais réagi sous Ben Ali ?
Enfin, j’ai une question à te poser Samir, le jour de mon procès en décembre 2007, j’avais autour de moi une armée de défenseurs. Pourquoi tu n’as pas été parmi eux ce jour-là ? Pourquoi tu ne m’as jamais rendu visite en prison ? Tu dis que tu as milité. Quand ça ? Toi, tu n’es pas CPR, les vrais CPRistes sont connus et toi tu ne figures pas parmi eux.»

En réponse, Samir Ben Amor a répété qu’il s’agit là d’un problème interne, bien que ce soit lui qui est intervenu publiquement, en direct, à la radio pour contester cette nomination.
Il a répété que Abderraouf Ayadi n’a pas les prérogatives pour nommer un responsable de communication, qu’il a été déjà averti sur ce point, mais qu’il ne l’a pas respecté.

Slim Boukhdhir a conclu l’entretien en disant qu’il y a un putsch au sein du CPR et a déclaré qu’il ne reconnait pas ce bureau politique et ne reconnait que le bureau constitutif dont Samir Ben Amor ne fait partie. Selon lui, ceux qui figurent dans le bureau constitutif et sont restés concrètement jusqu’au 14 janvier, sont Moncef Marzouki, Imed Daïmi, Abderraouf Ayadi, Slim Boukhdhir, Néziha Rjiba, Fethi Jerbi et Mohamed Abbou.

Quant à Abdelwaheb Maâtar, il est resté au parti mais il n’était plus actif les dernières années. Il n’a pas fait de prison et n’a pas été persécuté avant le 14.
Nous n’étions pas organisés, nous n’existions que par notre militantisme sur terrain. Abderraouf Ayadi et moi-même étions persécutés par Ben Ali, ce qui n’était pas le cas de Samir Ben Amor.
Le CPR est mon domicile et il est inadmissible qu’un invité vienne chez nous puis nous renvoie. Ces invités qui viennent nous dire «dégage» chez nous, sont des voleurs. Nous défendrons le CPR, comme nous avons défendu la République, nous ne serons pas renvoyés de chez nous ! », a conclu Slim Boukhdhir.

Après la vacuité des propositions et l'absence totale de toute action constructive et pratique pour la crise qui touche les Tunisiens, nous avons maintenant droit et en direct à l'étalage des réglements de compte entre "camarades". Ca veut réunir les Tunisiens, et ils ne sont même pas foutus de se réunir et de s'entendre entre eux. C'est dire !

Le plus hilarant, c'est aussi de constater maintenant et une fois pour toutes, qu'aucun des membres de ce parti ni du gouvernement d'ailleurs, ne posséde "le sens de l'état" et l'esprit qui va avec. C'est une bataille de chiffonniers, pour des postes et des avantages. La Tunisie sombre de plus en plus chaque jour, et l'avenir s'obscurcit davantage quand on voit le niveau de nos hommes politiques actuels.  Quand on pense que ses ratés de pseudo-politiciens vont diriger et représenter le pays, j'en rigole déja hihi

Et c'est aussi donc ce genre de chiffonniers qui seraient en train de rédiger la constitution de la 2è République Tunisienne née de la révolution. C'est un cauchemar pour la Tunisie !

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