vendredi 30 novembre 2012

L’amertume de la jeune génération tunisienne

La jeunesse tunisienne aujourd'hui


Eymen Gamah est un jeune étudiant tunisien de 23 ans, attentif à l'évolution politique dans son pays, mais qui ne se reconnaît pas dans les deux grands courants qui dominent aujourd'hui la vie politique tunisienne, c'est-à-dire le camp islamiste représenté par Ennahda, et celui, progressiste, de Nida Tounès, l'Appel de la Tunisie, formé autour de l'ancien premier ministre Béji Caïd Essebsi qui a servi les dictateurs en place.

Créé au mois de juin, ce parti vient de faire son entrée à l'Assemblée constituante, par le jeu des défections, sans passer par la case élections. Des élections qui auraient dû se tenir en octobre, un an après le scrutin qui a porté au pouvoir Ennahda allié à deux partis de centre-gauche, le Congrès pour la République et Ettakatol. Mais la nouvelle Constitution n'est pas prête et aucune échéance électorale n'a été réellement fixée.

Eymen est représentatif d'une génération, qui est descendue dans la rue pour chasser du pouvoir Zine El-Abidine Ben Ali, et qui a le sentiment, aujourd'hui, qu'un match, commencé il y a cinquante ans, reprend et lui "vole" sa voix.

Voici reproduit l'article qu'il nous a fait parvenir et qui a été publié dans le Monde daté du 14 novembre , accompagné de cette photo d'un tag, à Tunis, dont la légende est assez parlante...

Le tag dit : "Je ne peux pas rêver avec mon grand-père." Il est signé Ahl El-Kahf (peuple de la cave)


Par Eymen Gamha, étudiant en management à l'IHEC Carthage, Tunis

"A 6 heures du matin, le 23 octobre 2011 au Kram, une banlieue deTunis, un homme criait dans la rue : « A bas la démocratie, vive Ben Ali ! » Son cri a perturbé mon sommeil. Tout excité, j'ai ouvert la fenêtre et lui ai répondu : "Oublie Ben Ali, il a disparu à tout jamais !"

A 7 heures, je me suis dirigé vers le bureau de vote où 200 personnes faisaient déjà la queue. Puis c'est la consécration : je dépose mon bulletin dans l'urne et mets mon doigt dans l'encre bleue. Ça y est, à 22 ans, et comme des millions de Tunisiens, j'ai reçu le "baptême" des urnes. Certes, il y avait bien auparavant des élections, mais le choix était limité, car les listes du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) de Ben Ali l'emportaient toujours.

Le 23 octobre 2012, au Bardo (banlieue de Tunis) et devant le siège de l'Assemblée constituante, la rue était divisée en deux. D'un côté, des sympathisants d'Ennahda, le parti islamiste au pouvoir, qui célébraient un an de légitimité, selon leurs dires. De l'autre, les membres des partis d'opposition qui exigeaient qu'Ennahda quitte le pouvoir.

Le travail de l'Assemblée constituante devait se terminer ce jour-là, mais les sièges sont si confortables que nos chers députés y ont pris goût. D'ailleurs, la date du scrutin qui devrait avoir lieu en 2013 n'a toujours pas été fixée. Un tel spectacle m'a dégoûté ; au lieu de voir les Tunisiens s'unir autour de la Constitution de la IIe République, on assistait à des conflits partisans inutiles à ce moment-clé de l'histoire de notre pays.

Entre-temps la situation économique et sociale de la Tunisie empire, et les gens attendent un changement qui n'a toujours pas eu lieu. Pis, les jeunes ne se retrouvent pas dans le paysage politique. La classe politique tunisienne est en train de reprendre sa forme d'avant les élections de 1989 ; les islamistes d'Ennahda contre le RCD remis au goût du jour par Nida Tounes, le parti d'opposition lancé cet été par Béji Caïd Essebsi. Les partis d'extrême gauche cherchent, quant à eux, à se présenter comme une alternative.

Si les grands pôles politiques se sont adaptés au contexte post-révolutionnaire, les mêmes querelles entre les mêmes vieux chefs de file politiques sont de retour. Tout est fait pour décourager les jeunes de contribuer au débat. C'est pourquoi, comme beaucoup de mes amis, je ne voterai pas lors du prochain scrutin.

Il est clair qu'il n'y a aucune volonté de rompre avec le passé, comme me le confiait récemment Soukaina, une jeune militante du parti Congrès pour la République (CPR), membre de la coalition au pouvoir. "Ce sont les mêmes personnes qui déclament les mêmes discours avec les mêmes mots. Comment peut-on faire du neuf avec du vieux ? Les Tunisiens attendent des réformes concrètes et en profondeur, mais la classe politique entretient des débats de salon stériles. Certes, la révolution a abouti à un changement politique qui a ouvert de nouvelles perspectives, et je ne voudrais pas être fataliste, il n'y a pas plus facile qu'être négatif et tout critiquer. Mais il est grand temps de commencer une deuxième révolution ; celle des mentalités. Les jeunes ne doivent pas attendre le changement, mais le créer."


La police tunisienne au dessus des lois

Ennahda tire plus vite que sont ombre en Tunisie


Citoyen de Siliana atteint de balle de fusil

Voila comment on gouverne un pays en 2012 en Tunisie, comment ont gère une police du dictateur Ben ali, une police qui n'a toujours pas été réformé jusque aujourd'hui. Ont lui octroie le privilège de tiré a la chevrotine sur la population qui manifeste a Siliana. Dans le lot des journalistes sont aussi pris pour cible. Et il ne faut surtout pas croire que ce sont des bons tireur, il tire même dans les yeux des manifestant. Certain ont du subir des opérations très lourde dans les salle d'hôpitaux d'après les témoignages
Je me demande si les singes d'Ennahda qui gouverne la Tunisie ont encore un neurone ou un cerveau pour réfléchir. Apparemment chez les singes d'Ennahda ont gouverne comme au moyen age un pays.

Notre ministre de l’Intérieur Ali Laârayedh, s’exprime  sur plus d’un plateau télé pour faire part, non pas de sa désolation quant à ce que vivent les compatriotes  dans la ville de Siliana, mais de son indignation quant à l’agressivité des manifestants. Selon le ministre de l'intérieur, et le premier ministre d'Ennahda ce sont les manifestant qui serait fautif  et qui complote pour le renversé!
Ont vie vraiment sur la planète des singes en Tunisie apparemment chez Ennahda

Concernant l'hôpital, celui ci fait 265 cas de blessures dont nombreuses semblent être d’une gravité extrême et aucun policier blessé.

Des étrangers pris pour cible

Blessés, certains journaliste européens qui tentaient de couvrir les événements sont pris pour cible par la police du dictateur Ben ali. David Thomson, journaliste à France 24, s’exprime le matin sur les ondes d’ Express Fm, confirme avoir été atteint par des tirs de chevrotine, qu’on lui a retiré 14 plombs et qu’il en portera d’autres à vie ! 

Les politiques

Biensur pour les singes d'Ennahda c'est les partis d'oppositions qui sont fautif, aucune faute ne peut etre reproché au pouvoir en place. Hier le ministre de la justice Nordin Bhiri promit que la police ne tirera plus a la chevrotine sur la population. Une façon de dire si vous vous calmé et accepté notre politique pour géré la ville de Siliana, nous nous calmons  aussi ....

Triste constat que celui de relever que de hauts responsables d’un gouvernement d’après-révolution (composé essentiellement, d’anciens militants et contestataires au pouvoir en place à l’époque du dictateur Ben ali) utilise les armes a feu à outrance contre les contestations populaires, et banalise la violence

C'est le début de l'escalade comme j'ai tendance a le pensé, tiré sur la population pauvre au centre de la Tunisie a la chevrotine leurs permettra de banalisé les incidents future ailleurs.  J'espère qu'il existera dans 10 ou 20 ans une justice indépendante en Tunisie pour traduire les responsables du ministère de l'intérieur et de la justice et de leurs demandé des comptes pour les crimes qui ont été perpétré contre les civils innocent. En tout cas je n'aime pas les singes qui gouverne le pays et c'est pas pret de changé !


mardi 20 novembre 2012

Les pitrerie du ministre de l'emploi en Tunisie

Aujourd’hui, je suis capable de faire employer de suite 120 000 personnes

abdelwaheb maater
Le comique de service chez Ennahda 

Elle etait bien bonne cella, elle a le merite de m'avoir fait rigolé. Ce n'est pas une blague c'est l'affirmation du ministre de l'emploi Abdelwahab Maâter a l'antenne radio Jawara fm.  Il etait venu s’exprimer sur la situation actuelle du marché de l’emploi. Il a commencé par affirmer que le chômage est un phénomène mondial et non propre à la Tunisie. Il a ajouté avec fierté : «Ce que nous avons accompli jusque-là est exceptionnel. En à peine six mois, nous avons réussi à accomplir en matière d’emploi, ce que l’ancien régime a accompli en une année.

M. Maâter a précisé que près de 100 000 emplois ont déjà été créés. Maater ajoute: «Mon souci majeur, aussi bizarre que cela puisse paraître, est devenu celui de trouver la main d’œuvre, malgré le nombre des demandeurs d’emplois».

Explication: «Il y a un problème de mentalité dans notre société. Les jeunes diplômés chômeurs ne veulent que le travail qui requiert un effort intellectuel et non celui qui demande un effort physique. Dans certaines régions, le taux de chômage est élevé et en même temps, les champs agricoles, les chantiers de construction et ateliers de mécaniques peinent à trouver les ouvriers pour accomplir leurs travaux». «Aujourd’hui, amenez-moi 120.000 personnes et je pourrais leur trouver du travail tout de suite!», a-t-il soutenu.

Le ministre de l’Emploi a oublié de dire que nos jeune ne veulent plus etre les esclaves des patrons tunisien et ne veulent plus des salaires de misere de la part un ouran outang.

samedi 17 novembre 2012

Les touristes du parlement tunisien

Nos parlementaires sont nos premiers touriste en Tunisie


Mahmoud Baroudi
Mahmoud Baroudi
Que peuvent bien faire nos parlementaires pendant leurs absence de l'hémicycle le matin a la premiere heure, a tel point que notre parlement soit bien et bel vide apres 23 ans de dictature. Et c'est comme ca tout les jours, des absence non justifié et non controlé sur les allées et venue. Pire leurs salaires est versé tout les mois sans retenue pour des élus qui dorme chez eux ou qui voyage au soleil au frais de l'etat.

C'est un coup de gueule exprimé par Mahmoud Baroudi au parlement

Nos élus se permette de faire des choses indécente qu'ils ne ferais surement pas dans un pays démocratique, nous vivons dans un pays qui na pas de règle et ni de sanction. Dans ce cas ils ne faut pas s'étonné que c'est le règne de la médiocrité qui gouverne notre Tunisie

l est 10h30, ce matin, 14 novembre 2012, et Mahmoud Baroudi est seul dans les couloirs de l’Assemblée constituante au Bardo.
Président de la commission législative chargée des secteurs des services, M. Baroudi attend. « La réunion de notre commission devait débuter à 10h et il n’y a que quatre députés. Selon le règlement intérieur, je dois attendre jusqu’à 11h, et si les membres de la commission n’arrivent pas, je serais dans l’obligation d’annuler la séance », déplore-t-il. Notons que ce cas de figure s’est répété de nombreuses fois, dans plusieurs commissions.

Une heure plus tard, dans la salle de réunion de la commission, 8 députés seulement sont présents. Parmi les 14 élus absents, figurent notamment Rabiâa Najlaoui et Brahim Gassas, du mouvement Nidaa Tounes, Mehdi Ben Gharbia, de l’Alliance démocratique, Slaheddine Zahaf, du parti Al Joumhouri, plusieurs députés d’Ennahdha et d’autres groupes parlementaires.


En conclusion on aura tout vu à l’Assemblée Constituante en 2012. Parmi les frasques de ces députés élus par un pays souffre et ne demande qu'à ses représentants que de le servir en le dotant au plus vite le pays d’une constitution à la hauteur de l’intelligence de son peuple. Ont a vu certains s’offrant un pèlerinage et d’autres des vacances au plus mauvais moment qui soit, comme si le peuple les avait choisis et les paye grassement pour mener à ses frais la belle vie !



Sans pouvoir et ni sanction le président ne peut que sermonné les députés absent

vendredi 16 novembre 2012

Debat entre Nida tounes et Ennahda

Débat politique entre  Meherzia Laâbidi et d’Abdelaziz Mzoughi

Meherzia Laâbidi, vice-présidente de l’ANC et membre d’Ennahdha, était l'invitée du plateau de la chaîne de télé "Tounesna" ce lundi 12 novembre 2012. Un débat qui ressemblait plus a une place de marché que a autre chose.

Ensuite un invité surprise a fait sont apparition, il s'agit d'Abdelaziz Mzoughi membre de Nida Tounes, avocat et journaliste apparemment. Maherzia Laabidi c'est donc retrouvé confrontée à ses critiques au vitriole. Mme Laâbidi avait entamé son intervention depuis le debut par une évaluation globale de la situation dans le pays et notamment le rendement d'ennahda. A c'est yeux tout va bien, elle a cru venir pour raconté c'est histoire toute seule aux téléspectateur.

Au final les 1 heures et 15 minutes m'ont permis un peu de voir le niveau 0 des élus du parlement et de l’opposition. Si vous aimez rigolé comme dans un spectacle de comique, ce débat est fait pour vous. Vous allez vous regalé : http://youtu.be/IsbvHXVcPps







Meherzia Laâbidi
Meherzia Laâbidi




Abdelaziz Mzoughi
Abdelaziz Mzoughi
L'animateur télé


vendredi 9 novembre 2012

La communication Zero du president de la republique tunisienne

La communication 0 du président de la république




Pour bien comprendre ce dont je vais vous parlé, il faut commencé par regardé le petit film tourné a l'occasion de la visite du  président de la république Moncef Marzouki.
Je suis tombé sur des images un peu par hasard de notre armée tunisienne ou apparaissant le president de la republique que j'apellerai pluto notre singe a lunette nationnal.
Ce qui ma le plus interpellé c'est le niveau ZERO et l'amateurisme en matière de communication politique et gouvernemental. Avec un salaire de 17.500 euro a vie, et un budget de l'état conséquent, celui s'entoure encore de guignol pour géré sont image a la télévision. Ont peut pas trouvé plus pire que ça de nos jours.

Le cameraman

Ce qui ma paru le plus choquant c'est le nabot qui filme avec la camera. A regardé les images, ont voit un amateurs qui tient une camera, et ca se voit tout de suite. Des le début le guignol qui tient la camera commence a faire un gros plan sur un logo en cuir ! Ensuite La camera bouge dans tout les coté, la stabilisation n'existe toujours pas dans sont cerveau apparemment. Pire c'est le théâtre et la mise en scène digne du république bananière tunisienne qui commence des le début du film quand il sort de la voiture. Au milieu du film, sont cadrage ressemble plus aux films amateurs que a un professionnel. Notre guignol commence a filmé pendant que l'orchestre commence et puis d'un coup il Zoom a fond pour resté fixé sur les visage du président et du ministre en gros plan hihi Quelqun pourrait me dire ou l'ont trouve encore des guignol pareil en 2012 ?

Le singe a lunette

Sur les images quand le président de la republique sort de la voiture, c'est le ministre de la défense qui se fait remarqué par sont charisme. Le ministre de la defense a plus de prestance et d'allure que le singe a lunette pendant tout le tournage. Pendant tout le tournage ont voit le ministre de la défense  marché au milieu du tapis et le président marché sur le coté comme un étranger. Alors que ca devrais être le contraire, le ministre devrais etre en retrait.
Et franchement dans l'allure du président, ont dirais un nabot qui marche dans sont jardin ! Même sont costume n'est pas taillé sur mesure, les manches sont plus long que sont bras hihi
Dans sont discours de fin de cérémonie, ont dirais un âne qui crie pour rien. En tout cas il est pas crédible du tout quand il ouvre sa boite a fromage. Quel est sont message ce jours la ? La Tunisie est en guerre ou quoi ? Message de fermeté ? En tout cas c'est raté !

L'armée tunisienne

Il y a beaucoup de chose a dire. Sur les images la plupart sont des vieux de plus de 50 ans, ils ont tous des gros ventre. Ou sont les jeunes d'aujourd'hui, les officiers ? La plupart d'entre eux sont nommé par le dictateur Ben ali et reste en poste apparemment. Surtout le plus frappant c'est l'absence du chef d'etat major le General Rachid Amar, un pro nadhouiste ! Absent au moment de la visite du president il avant surement plus urgent a faire que de sérré la main du président. C'est tout dire !
En tout cas, c'est images elles m'ont bien fait plus rigolé que autre chose
Au final ont dirais un film de guignol ou un singe a lunette fait parade devant sont armée personnel dans les republique bananière. Meme le dictateur Ben ali savait organisé sa mise en scène pour la chaine numero 7 a la television tunisienne, apparemment notre singe a lunette ignore encore que l'image qu'il donne vaut mieux qu'un long discours de blabla a la noix


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