dimanche 19 avril 2015

La Mafia au sein du gouvernement

L'argent va de pair avec politique


Que font les ministres et les députés au sein du gouvernement la semaine ? Et bien c'est simple, Néjib Derouiche, ministre de l’Environnement et Mohsen Hsan, le président du bloc de l’UPL à l’Assemblée voyage dans l'avion privé d'un autre homme d'affaires et politique Slim Riahi. Celui-ci est le président du club de Football Club africain et du parti UPL au sein du gouvernement. Tout ce beau monde se rend en jet privé pour aller en Algérie voir un match de football, pendant que vous simple citoyen souffré dans la misère et la pauvreté. Via mon billet je remercie les moutons et les singes qui ont voté pour des mafieux en politique. Grâce à vos impôts, il ont les moyens de s'offrir du bon temps ..



Mafia Tunisie

dimanche 12 avril 2015

La reforme de la justice

La reforme de la loi et des juges au-dessus des lois





Justice tunisienne




Avant de rentré dans le vif du sujet il est utile de refaire un retour en arrière pour comprendre le contexte des juges a l'époque de la dictature du General Ben Ali et la position de ceux-ci aujourd'hui et le retard que le gouvernement d'incapable qui na jamais réussi a reformé et traduire les mafieux devant les tribunaux.

Dictature

Sous la dictature de Ben ali, la justice était aux ordres de la base aux sommets, personne n'ouvrait sont clapet au risque de la fermé le restant de sa vie. Chaque juge, chaque procureur, président du tribunal était nommé à condition qu'il obéissait aux hommes de main du palais de Carthage, c'est ainsi que la justice fonctionnait chez nous en Tunisie. Le monde de la justice envoyait, traduisait devant les tribunaux, recevait leurs ordres du palais. Il existait une infirme minorité de juges qui résistait, mais ceux-là était mis aux placards ou bien ils étaient muté dans le dessert, CAD au fin fond du pays dans les tribunaux dans le sud. A coté des hommes de main du dictateur, il existait une autre caste, c'est la case des mafieux qui bossait pour les hommes d'affaires, pour les riches, pour les entreprises. Ceux la, leurs spécialités c'était de faire de l'argent sur le dos du pays, il était juge pour se remplir leurs poche et les poches des mafieux d'homme d'affaire dans l'entourage du dictateur Ben ali. Dans toute les affaires de jugement, les entreprises, hommes d'affaires du palais, les magouilles des amis et de la famille du dictateur gagnaient chaque jugement haut la main à plate couture. Peut importe l'affaire devant le tribunal, même si a l'évidence vous aviez tort, en payant l'argent vous étiez sur de gagné.

Puis il existe les pauvres citoyens qui eux payent le prix. Si vous n'aviez pas d'argent, direction case prison et jugement a vos dépend. Les pauvres se doivent de payer le pizo comme en Italie. C'est trois castes de juge sont encore d'actualité de nos jours, tout le monde continuant sont usual business ....

Révolution

De ce qu'on sait aujourd'hui via la presse. Certains juges étaient notoirement connus pour servir les intérêts de la mafia aux pouvoirs en Tunisie. Pour eux aucun jugement n'est intervenu, si ce n'est la retraite forcée avec leurs salaires et leurs primes qui va avec. C'est mafieux de juge peuvent continuer a profité de la belle vie et du soleil. Certains ont été virés, mais ceux-là ont fait appel. Le problème en général c'est l'incompétence du pouvoir en place et du ministère de la Justice qui ne dispose pas de ressources humaines et ni compétence pour les enquêtes de fond, d'ou un manque de preuve et d'absence dévolonté pour faire le nettoyage des mafias des tribunaux.

Résultat

Aujourd'hui la mafia existe toujours dans les tribunaux et les citoyens et les pauvres continuent d'en payer le prix. À par quelque tête qui ont changé, le système continue de fonctionné comme avant. C'est a dire des mafieux de juge, des mafieux dans les affaires et quelques juge intègre qui sont relégué en second rang.


La dictature des tribunaux Militaire

Dans la reforme de la magistrature discuté actuellement, l'ancien gouvernement a décidé de maintenir le tribunal militaire dans sa forme actuel. C'est juges auront toute l’attitude d’emprisonner de convoquer et de condamner tout les citoyens tunisien. Pire le procureur militaire siégeras au sein du futur conseil supérieur de la magistrature et auras droit de regard sur le civil. Par contre le CSM et les juges des tribunaux civil n'auront pas le droit de regard sur les affaires du tribunal militaire. Au final donc, les civils seront toujours condamné pour des affaires de liberté d'expression devant les tribunaux militaire au sein des casernes. Le gouvernement semble être incapable de vouloir instauré une justice digne d'un pays démocratique. Les militaires semble avoir leurs pions au sein du gouvernement et protège leurs intérêts et leurs place dans le futur CSM

CSM, le conseil supérieur de la magistrature

Le CSM sera composé de 69 juges; les indemnités auront un cout de 169 000 dinars chaque mois sur le budget de l'etat. Les frais de deplacement, les frais de reprensentation, les salaires seront payer a tous les membres du CSM. Il faut s'avoir qu'en Tunisie, les juges et les avocats sont au-dessus des lois, aucun policier ne peut les touchers et les arrêtés. C'est un traitement de faveur qui leurs permet que d'être interrogé que par un Procureur de la République et seulement lui. Ce qui donne lieu à toute sorte de magouille et d'arrangement a l'amiable à l'abri des regards. Aujourd'hui, les mafieux de juges voudrait créer un état dans l'état avec leurs propres budgets et leurs propres moyens, et surtout tout controlé de bout en bout sans droit de regard pour la société civile. Ils veulent être maitre à bord de tout l'environnent des affaires sans rendre de compte a la société civile, même au niveaux formations des juges. Il n'y aurait donc pas droit de regard pour la société civile.

Le Parlement décide de céder aux pressions, la commission de législation générale, elle, ne prendra pas ce risque», selon Abada Kéfi. Affranchie de manière confuse mais définitive des délais constitutionnels, la commission de législation générale examine, depuis quelques semaines déjà, article par article, le projet de loi relatif à la mise en place du Conseil supérieur de la magistrature. Au bout de ce processus très technique, la commission présentera le projet modifié en séance plénière accompagné d’un rapport, notamment pour ce qui concerne les points de discorde, c’est-à-dire les articles sur lesquels les membres de la commission n’ont pas réussi à se mettre d’accord.
Enfin, c’est aux 217 élus de dire leur dernier mot dans un exercice beaucoup plus politique que technique. La commission de législation, composée en majorité d’avocats, s’oriente vers une certaine vision de la physionomie du CSM, qui n’est pas toujours compatible avec la volonté de certaines corporations, qui ont, par ailleurs, toutes été entendues à l’ouverture des travaux de la commission présidée par le nidaiste Abada Kefi, avocat au barreau, connu pour sa capacité à mémoriser textes de loi et jurisprudence.
Avant même le dépôt du projet de loi au bureau d’ordre de l’ARP, juges, avocats, huissiers-notaires et d’autres intervenants dans le pouvoir judiciaire ont multiplié les mobilisations et les démonstrations de force pour tenter d’influencer le législateur dans le sens qu’ils souhaitent.
A titre d’exemple, les juges prévoient de faire grève à la fin du mois d’avril. Derrière la rhétorique de l’indépendance de la justice, brandie à juste titre et sincèrement par les différents corps de justice, se cache également une volonté légitime de positionnement à l’intérieur du puissant Conseil supérieur de la magistrature, qui risque de ne laisser que des miettes à l’administration judiciaire. Les juges veulent en effet tout maîtriser presque sans aucun droit de regard de la part du gouvernement. Les avocats, principale composante du tiers composé de non-magistrats, veulent, eux aussi, jouer un rôle au moins aussi important que celui des juges. Enfin, il y a l’ensemble des autres corporations : huissiers-notaires, experts-comptables, huissiers de justice.
«Nous ne sommes pas prêts à céder aux pressions des uns et des autres, nous allons continuer à travailler en toute indépendance. Si le Parlement décide de céder aux pressions, c’est son affaire, mais la commission de législation générale, elle, ne prendra pas cette responsabilité», commente Abada Kefi.

Où en sont les travaux?

Selon la constitution de janvier 2014, le CSM est composé de quatre organes, à savoir le conseil de la justice judiciaire, le conseil de la justice administrative, le conseil de la justice financière ainsi qu’une instance regroupant les trois organes cités dans ce qui est appelé «séance plénière».
L’article 112 de la Constitution impose également une composition hétéroclite, formée au tiers par les magistrats et autres membres nommés «ès-qualité» et puis un tiers de non-magistrats (indépendants et spécialistes).
Convaincue par les arguments des juges militaires avancés lors de leur audition, la commission de législation générale a par exemple décidé que les juges militaires feront partie du CSM bien que l’article 112 ne les a jamais mentionnés de manière spécifique.
Au total, ils seront 45 à siéger au Conseil supérieur de la magistrature. La commission a en effet réussi à se mettre d’accord via le vote, sur la composition du tiers des non magistrats (15 au total) qui seront répartis comme suit : quatre avocats et un professeur universitaire pour l’organe de la justice judiciaire, trois avocats et deux professeurs universitaires pour l’organe de la justice administrative et deux avocats et trois experts comptables pour celui de la justice financière.
Hier, les membres de la commission ont discuté un certain nombre de prérogatives, parmi lesquelles cellesx du président du CSM.
«Le président du CSM a un pouvoir réglementaire dans son domaine, il décide de la date de la tenue de la séance plénière et propose l’ordre du jour, il préside la séance plénière, transmet le rapport annuel au Parlement et au président de la République, signe les décisions des trois organes du conseil en relation avec la nomination des juges», a déclaré Rim Mahjoub (Afek Tounes). Elle signale toutefois que le débat a été très animé par rapport à ce dernier point, car selon l’article 102 de la Constitution c’est le président de la République qui nomme les juges sur avis conforme du CSM.
Les membres de la commission ont aussi tranché hier la question des prérogatives de la séance plénière qui sera, selon Mourad Hmaïdi (Front populaire), appelée à préparer le budget prévisionnel, à discuter le budget, à préparer la charte de conduite du juge, à discuter le rapport annuel et à mettre en place le règlement intérieur du CSM.

les prérogatives du Conseil Supérieur de la Magistrature et son indépendance financière et administrative. en podcast : http://www.rtci.tn/linvite-redaction-4/

Les absents

Bizarrement dans la réforme de la loi, les absents sont les experts judiciaires. Les experts veulent être partie prenante et avoir leurs conseils pour régler leurs affaires dans le monde judiciaire. Mais on n’en veut pas.

La révolution tunisienne de janvier 2011 a ouvert la voie à une transition vers un système de gouvernance démocratique, fondé sur la légitimité électorale et la primauté du Droit. Sujette à de fortes pressions politiques de la part de l’ancien régime, la justice en tant que pilier fondamental du système démocratique est aujourd’hui l’objet de fortes attentes citoyennes. Aussi, la réforme du secteur de la justice figure-t-elle au premier rang des priorités nationales pour cette période de
transition.

Magistrature :

•  Rénover  les  tribunaux. Dans certains cas, une reconstruction est nécessaire.
•  Rénover  les  salles d’audience. Certains tribunaux cantonaux  sont démunis de salles d’audience.
• Rénover les bureaux des magistrats et les  équiper du matériel  nécessaire (informatique,bureautique, logistique).
•  Rehausser  le  standing des bâtiments, principalement les salles d’audience.
•  Réviser  et  améliorer la rémunération des magistrats.
•  Améliorer  la  communication avec le justiciable à travers notamment des cours de formation sur la
communication pour les magistrats et des  actions de communication pour revaloriser l’image des juges auprès des citoyens.
•  Améliorer  la  communication entre les juges et les auxiliaires de justice et les greffiers

L’indépendance et impartialité de la justice


Constitutionnaliser  l’indépendance de la justice (pas uniquement du juge), l’application des
règles universelles des droits de l’homme et l’application effective de la règle de droits.
•  Revoir  les  mécanismes  et  la  structure du conseil supérieur de la magistrature (CSM).
• Mettre sur le même pied d’égalité le pouvoir judiciaire et les pouvoirs exécutifs et législatifs.
•  Consacrer  le  principe  de  l’inamovibilité des juges sans leur consentement.
•  Garantir  le  droit  aux  recours devant les juridictions administratives contre les décisions disciplinaires à l’égard des juges.
•  Assigner  exclusivement  au CSM la prérogative de promouvoir et muter les magistrats.
•  Garantir  l’indépendance  du parquet par rapport au ministre de la justice. Le procureur général près de la cours de cassation pourra être le chef du de parquet.
• Etablir l’indépendance du juge d’instruction du ministère public.
•  Repenser  la  tutelle  du  conseil d’état (tribunal administratif et cours des comptes) qui est actuellement sous le premier ministère et repenser l’autonomie financière du conseil.

L’accès à la justice


Décentraliser la justice administrative en créant des tribunaux administratifs régionaux.
•  Augmenter  le nombre des tribunaux pour se rapprocher du justiciable et faciliter l’accès à la justice.
•  Elargir  la  compétence du tribunal cantonal qui reste le plus accessible géographiquement au justiciable.
•  Réviser  le  système actuel de l’aide judiciaire afin de garantir l’accès à la justice aux personnes vulnérables

Le fonctionnement des services judiciaires


• Augmenter le nombre de juges du tribunal administratif.
•  Améliorer  la  coordination  entre  la  justice administrative et financière.
•  Faciliter  l’ouverture  du  juge  administratif et financier sur les expériences comparées notamment en effectuant des stages à l’étranger.
• Créer un poste de juge médiateur dans la plupart des types de procès.
• Renforcer la spécialisation des juges.
• Renforcer le respect de la phase de conciliation par le juge de la famille et la présence d’un expert en sociologie et en psychologie lors des phases de conciliation.
• Faciliter la coordination entre les juges et la police judiciaire (voir même la police technique sous la tutelle du ministère de la justice).
•  Prévoir  le  jugement  de  certains  dossiers par un juge unique (exception faite pour le pénal et quelques autres types de dossiers).
• Encourager la spécialisation des juges et garantir en même temps la promotion aux juges qui préfèrent se spécialiser soit par tribunal (cantonal par exemple) soit par compétence (fiscalité par exemple).
•  Décentraliser  la  formation  continue  des magistrats (des six premières années).
• Organiser des formations continues après la période de la formation professionnelle obligatoire.
• Revoir les thèmes et la pertinence des formations professionnelles.
•  Former  spécifiquement  les  juges  sur  les outils modernes de communication, informatiques et technologiques.
•  Alléger  les  procédures  judiciaires  et  la conduite des procès.
• Renforcer les mécanismes d’exécution des jugements administratifs.
• Renforcer les mécanismes d’exécution des jugements civils.
•  Renforcer  le  rôle  du  tribunal  de  première instance en étant plus sélectif au niveau des dossiers qui passent à la cour d’appel.

La déontologie et lutte contre la corruption


• Créer  une  fonction  du juge de suivi de l’exécution des jugements en matière civile.
• Créer  un  conseil  de  discipline sous tutelle du conseil supérieur de la magistrature qui sera l’unique institution à pouvoir sanctionner les juges pour fautes professionnelles
• Mettre  en  place  une structure d’inspection et d’évaluation des juges sous tutelle du conseil supérieur de la magistrature.
• Limiter  les  apparitions télévisées des juges.
• Eloigner le juge de toutes les interactions politiques

Institut Supérieur de la Magistrature


•  Changer  le  local  de l’institut qui se trouve dans une zone industrielle inadéquate à l’image de marque souhaitée.
• Penser à une extension des locaux de l’institut, actuellement insuffisant pour accueillir le nombre important d’«étudiants»
• Mettre l’institut sous tutelle du conseil supérieur de la magistrature.
•  Garantir  l’indépendance  des nominations des enseignants du pouvoir exécutif.

Centre de Recherche et de Documentation Juridique et Judiciaire


•  Revaloriser  l’image du centre auprès des acteurs de la justice, du système universitaire et des autres institutions publiques.
•  Revaloriser  les  magistrats qui travaillent dans le centre
• Mettre le centre sous la tutelle du conseil supérieur de la magistrature.
•  Garantir  l’indépendance  des nominations du pouvoir exécutif.

Le fonctionnement des services judiciaires


•  Moderniser  le  système  d’information  des juridictions en vue, entre autre de :
− faciliter l’accès à l’information pour les auxiliaires de justice.
− améliorer la communication au sein d’un même tribunal (entre magistrats et greffiers)
− améliorer le transfert d’informations intra-juridictions (première instance/
appel, appel/cassation, etc.).
• Réviser le cadre légal des professions judiciaires ainsi que leurs domaines de compétences respectives.
• Faciliter et accélérer l’accès à l’information demandée par les juges auprès du ministère de l’intérieur.
• Elargir le champ de compétences du juge d’exécution des peines.
•  Etre  plus  sélectif  dans  le  concours  de l’institut (les concours sur dossiers avant la
phase de l’écrit).
• Améliorer la coordination avec le ministère de l’enseignement supérieur en vue d’améliorer la formation académique des étudiants en droit et d’éviter le double emploi dans la formation théorique de l’institut.
• Veiller à ce que la formation des magistrats soit plus pratique que théorique notamment
en repensant la méthodologie de formation des magistrats en intégrant le système d’alternance entre institut et tribunaux.
• Inviter des juges étrangers pour bénéficier de leurs expériences.
• Repenser le contenu du concours écrit ainsi que le concours oral.
•  Moderniser  le  système  d’information  de l’institut ainsi que ses équipements.
• Réviser l’encadrement des magistrats auxiliaires affectés dans les tribunaux
•  Mettre  l’accent  dans  la formation sur la déontologie de la profession.
•  Assurer  une  meilleure  coordination  du CRDJJ  avec  les  tribunaux
•  Assurer  une  meilleure  coordination  du centre avec les universités et surtout l’institut supérieur de magistrature.
• Faire participer plus le centre aux conventions et conférences internationales pour qu’il puisse jouer mieux le rôle de conseiller de l’état sur la scène internationale
•  Réactiver  le  système de renseignement sur le comportement social et l’éthique des auditeurs de
justice avant de les intégrer à l’institut supérieur de la magistrature (parallèlement à la phase orale
du concours)

Greffiers


• Faire participer le syndicat des greffiers aux décisions concernant leurs promotions et sanctions
•  Revaloriser  l’image des greffiers auprès du grand public, les magistrats et principalement le ministère de la justice.
•  Réviser  les  statuts administratifs des greffiers.
•  Clarifier  les  catégories administratives de la profession en faisant référence aux niveaux académiques, diplômes  obtenus  et aux évaluations des personnels.
•  Améliorer  les  conditions de travail des greffiers (bureaux, coins de repas, temps de repos, etc.).
•  Aligner  les  congés annuels des greffiers aux congés annuels des magistrats.
• Réviser les grilles de salaires des greffiers à la hausse.
•  Attribuer  un  autre nom plus prestigieux aux greffiers (tel qu’aides judiciaires).

Le fonctionnement des services judiciaires


• Collaborer avec les juridictions administratives et la cours des comptes pour étendre l’expertise du centre dans ce domaine.
•  Assurer  plus  de  financement  au  centre pour la recherche notamment en matière de
criminologie.
• Faire participer encore plus le centre à la formation des magistrats tant pour la formation initiale que pour la formation continue.
• Faciliter l’accès du centre aux informations judiciaires et pénitentiaires
• Etoffer l’effectif des greffiers dans les tribunaux.
• Réviser les procédures de recrutement des greffiers.
•  Spécialiser  les  greffiers  en  fonction  de leurs taches (registre de commerce, bureau
du juge d’instruction, bureau du procureur de la république, etc.).
• Simplifier la procédure de gestion des dépenses dans les tribunaux.
•  Donner  plus  d’importance  à  l’archivage et la documentation dans les tribunaux moyennant le recrutement de personnel formé en la matière.
• Répartir plus équitablement les taches de travail entre les greffiers.
• Décentraliser la formation continue au niveau des régions (proposition de centres de formation dans les cours d’appel).
•  Développer  le  système  d’archivage  électronique dans les greffes des tribunaux.
• Fournir des outils informatiques et bureautiques plus adéquats pour l’accès à l’information
•  Encourager  financièrement les greffiers en améliorant leur grille salariale.
•  Etablir  une  charte  déontologique de la profession.
•  Intégrer  la  charte  déontologique de la profession dans la formation des greffiers

Avocats


•  Revaloriser  la  profession des avocats auprès du grand public.
•  Encourager  la  mise à niveau et la modernisation des bureaux des avocats.
•  Exonérer  les  jeunes avocats  des  impôts pour une certaine période (la recommandation générale est de 5 ans).
•  Etendre  le  champ d’activités des avocats
• Consacrer  effectivement l’immunité des avocats et des conseillers fiscaux.
• Insérer l’immunité des avocats dans la constitution

Experts judiciaires


•  Réglementer  et  officialiser les organismes professionnels qui représentent les experts judiciaires
• Réviser à la hausse les honoraires des experts judiciaires

Le fonctionnement des services judiciaires


• Consacrer l’obligation d’engager un avocat dans tous les procès et devant toutes les instances juridiques ou correctionnelles.
•  Créer  un  système  de  formation  avec  les juges et la société civile.
•  Consacrer  le  principe  de  la  consultation des avocats par les organismes publics et les sociétés étatiques.
•  Répartir  équitablement  entre  les  avocats le contentieux de l’état et des organismes public.
•  Supprimer  la  fonction  du  contentieux  de l’état.
• Etablir une remise à niveau professionnelle régulière aussi bien pour les stagiaires que pour les avocats anciens.
• Impliquer davantage les avocats stagiaires dans l’activité judiciaire auprès des tribunaux.
• Mettre en place un système de communication qui lie les professionnels aux autres intervenants du secteur de la justice.
• Réviser le décret organisant la profession d’avocat en ce qui concerne les conditions de candidature
(intégrité, compétence, expérience, indépendance politique, etc.).
•  Assurer  un  meilleur contrôle  des  recettes  du timbre d’avocat.
•  Créer  de  nouveaux  mécanismes et structures indépendantes pour faire face à la corruption dans la profession.
•  Consacrer   la  transparence au sein des organismes de la profession et les avocats.
• Séparer le conseil de discipline de l’ordre des autres organismes et prévoir l’interdiction des membres du conseil de s’engager avec d’autres organismes professionnels
• Améliorer la coordination entre l’ISPA et le ministère de l’enseignement supérieur.
•  Former  les  avocats  stagiaires  par  alternance entre l’institut et les tribunaux.
•  Mettre  l’accent  dans  la  formation  sur  la déontologie de la profession.
• Permettre aux avocats stagiaires de participer aux procès devant toutes les juridictions (TPI, cour d’appel et la cour de cassation).
• Inviter des avocats étrangers pour bénéficier de leurs expériences et s’habituer à les fréquenter.
• Enseigner  plus  de  langues  vivantes  pour que les avocats puissent s’internationaliser.
• Mettre  l’accent  dans  la formation sur la déontologie de la profession.
• Assurer  une  formation  continue  aux  experts judiciaires
•  Faciliter  l’accès  à  l’information  des  tribunaux et les autres institutions étatiques moyennant un système d’information adéquat
• Réglementer  et  officialiser les organismes professionnels qui représentent les experts judiciaires en
les associant aux décisions concernant les mesures disciplinaires.
•  Standardiser  le  plus possible les honoraires des experts judiciaires qui restent tributaires de jugements personnels des juges.
• Standardiser les procédures de nominations des experts judiciaires par les juges et les rendre plus objectives

Notaires


•  Mieux  organiser  la structure professionnelle des notaires
•  Réviser  à  la  hausse les honoraires des notaires
•  Autoriser  la  mise en place de sociétés professionnelles de notaires.
• Ralentir le rythme de recrutement des notaires.
•  Accélérer  le  processus d’approbation par le ministère de la justice de la nouvelle loi organique relative aux notaires.
•  Donner  une  compétence exclusive aux notaires dans la rédaction des actes de transfert de propriété spécialement en matière de vente d’immeubles immatriculés.
• Supprimer la compétence territoriale des notaires.
• Enrichir la formation lors de la période de stage.
•  Faire  participer  l’institut  supérieur  de  la magistrature dans la formation continue des notaires.
• Renforcer l’acte notarié pour combattre le blanchiment d’argent.
• Garantir aux notaires un accès plus rapide aux informations auprès du greffe du tribunal, moyennant entre autres un accès systématique à un système d’information.
•  Garantir  également  un  système  d’accès à l’information auprès des institutions publiques immobilières.
• Donner à l’acte authentique une force exécutoire par le biais d’une ordonnance sur requête ou un simple jugement référé sans pour autant recourir à un jugement sur le fonds
• Développer  des  mécanismes  de  contrôle  du non-respect des grilles tarifaires de la profession.
•  Accorder  à  la  structure professionnelle une autorité disciplinaire.
•  Faire  participer  les  notaires dans l’ouverture des plis des appels d’offres publics

Huissiers de justice


• Réviser  à  la  hausse les honoraires eus égard à la hausse générale des prix.
• Réviser les textes juridiques organisant le secteur des huissiers.
•  Faire  participer l’ordre des huissiers de justice dans la révision des textes juridiques relatifs aux
secteurs d’activités sous tutelle du ministère de la justice.
•  Alléger  le  contrôle des registres des huissiers de justice.
•  Garantir  la  sécurité des huissiers de justice lors de l’exécution des décisions de justice (voir même la signification dans certains cas).
•  Instaurer  l’indépendance  de l’ordre des huissiers de justice vis-à-vis du ministère de la justice
•  Assurer  la  formation  continue  régulière des huissiers de justice afin d’améliorer ses
compétences.
•  Faciliter  aux  huissiers  de  justice  l’accès aux données personnelles des justiciables.
• Faciliter la coordination entre les huissiers de justice et les services municipaux pour accéder facilement aux adresses des justiciables.
•  Faciliter  et  accélérer  l’accès  aux  documents nécessaires auprès des tribunaux en vue de l’obtention de l’exécution des jugements par la force publique.
•  Simplifier  les  procédures  d’exécution  devant le juge des référés lors de l’invocation de la difficulté d’exécution.
•  Réviser  le  code  des  procédures  civiles  et commerciales afin de simplifier les procédures de signification et d’exécution en matière d’hypothèque et de vente judiciaire.
•  La  comparution  devant l’ordre du conseil de discipline pour faute professionnelle dans un premier
temps.


Personnels pénitentiaires


• Améliorer les conditions hygiéniques de détention.
•  Améliorer  les  équipements de logistiques et d’assistance aux détenus.
•  Renforcer  le  système de correction des prisonniers.
•  Renforcer  le  système d’allégement des peines.
•  Rénover  les  prisons et les établissements correctionnels en tenant compte des standards internationaux en la matière.
• Réexaminer la conformité des bâtiments génie civil aux standards internationaux.
•  Faciliter  l’accès  des visiteurs aux détenus.
•  Améliorer  l’accueil des visiteurs.
•  Renforcer  le  rôle  de la société civile dans le monitoring des conditions de détention
• Veiller  à  rapprocher le plus possible le détenu de son domicile ou du domicile des
visiteurs.
• Améliorer la formation continue.
•  Former  le  personnel sur les standards internationaux et les règles universelles des droits de
l’homme.
•  Former  le  personnel sur la psychologie du détenu.
•  Réduire  la  durée des détentions préventives.
•  Renforcer  la  communication entre le ministère de la justice et les personnels pénitentiaires.
•  Accorder  plus  d’autonomie de gestion budgétaire et administrative aux prisons.
•  Renforcer  les  systèmes de  contrôle  et  permettre à la société civile plus de visites aux prisons en
simplifiant les procédures d’autorisation.
•  Faciliter  et  rendre  plus efficace le système de plaintes des détenus.
• Améliorer les conditions hygiéniques de détention.
•  Améliorer  les  équipements de logistiques et d’assistance aux détenus.
•  Renforcer  le  système de correction des prisonniers.
•  Renforcer  le  système d’allégement des peines

Médias


• Améliorer la sécurité des journalistes dans les tribunaux.
• Améliorer la communication entre les journalistes et le ministère de la justice.
•  Avoir  plus  d’accès aux informations auprès des tribunaux.
•  Faciliter  l’accès  aux établissements pénitentiaires

Société civile et grand public


• Faire  participer  les organisations de la société civile au contrôle  de  la  bonne gouvernance des tribunaux et des prisons.
•  Faciliter  l’accès  à l’information juridique pour les associations et les partis politiques.
•  Faciliter  l’accès  aux établissements pénitentiaires pour les associations de la société civile
• Collaborer avec les OSC pour encadrer et sensibiliser les justiciables sur leurs droits
•  Créer  un  observatoire national permanent chargé d’évaluer le secteur de la justice composé de tous les intervenants.
•  Faire  participer  les avocats et les conseillers fiscaux à l’élaboration des lois de finances.
•  Mettre  en place des infirmeries dans les tribunaux afin de procurer les
premiers soins aux magistrats, justiciables et visiteurs.
•  Garantir plus de sécurité dans les tribunaux (principalement pour les magistrats et greffiers).


Le fonctionnement des services judiciaires


• Coordonner entre les enseignants universitaires et les institutions de formation des
magistrats et auxiliaires pour améliorer la qualité des ressources humaines des deux
secteurs.
•  Coordination  entre  les  universités  des sciences juridiques afin de rapprocher leurs
programmes d’enseignement.
•  Porter  plus  d’intérêt  universitaire  aux  milieux carcéraux, prisonniers, administration
pénitentiaire pour mieux servir à l’amélioration des méthodes de réhabilitation des
prisonniers.
•  Faire  participer  les  chercheurs  universitaires pour la conception de de programmes
correctionnels à l’intention des mineurs et des femmes
• Moderniser les lois et prises en considérations des preuves électroniques dans tous
les domaines.
•  Imposer  des  formations  continues  régulières à tous les auxiliaires de justice
• Assainir le registre des propriétés.
• Créer un registre d’activités économiques.
•  Faire  face  à  toutes  les formes d’irrespect professionnel et personnel entre les intervenants dans le secteur de la justice moyennant une charte commune de déontologie.








vendredi 10 avril 2015

La mafia des medias

Retour à la case liberté pour deux escrocs des medias



Les médias de la honte continue leurs propagandes et leurs bonshommes de chemin comme si de rien n'était apres la révolution. Nous avons en couverture du magazine Tunisivision, deux ex-tôlards du nom de Moez Ben Gharbia et Migalo, des escrocs de la télévision et de la radio qui ont été libérés par la justice. C'est deux singes je le rappelle ont fait un séjour en prison pour leurs tentatives d'escroquerie sur des hommes d'affaires. La justice indifférente au sort des pauvres, leur a fait un privilège en les libérant. Préparez vos mouchoirs, maintenant les escrocs vont se faire passer pour des victimes, donc ne soyez pas étonné de la propagande des voleurs sur votre écran !



voleur
Deux voleurs des medias pose en couverture










Business news de Nizar Bahloul



D’autre mafieux existe aussi dans les médias tunisiens, et y en a un qui ont peut dire sortait du lot avec sont journal électronique qui parlait de tout sauf d'économie. En vertige se triste personnage des médias faisait la propagande du dictateur Ben ail et de la famille. Chaque jour que ce soit le gouvernement, le dictateur ou bien les hommes d'affaires étain enjolivé et magnifié comme des étoiles dans son journal. À la révolution en 2011, ce personnage continu a faire de la propagande, mais cette fois-ci il a changé sa veste, il roule pour le successeur du parti du dictateur Ben ail, je veux dire les Nidas tounes et leurs hommes politiques qui gravite autour ....





Nizar Bahloul











Sami Fehri


D’autres mafieux des médias sont carrément en affaire avec la famille du dictateur Ben ali. Celui-ci s'appelle Sami Fehri, propriétaire d'une chaine de télévision sur satellite, celui-ci s’est associé à Belhassen Trabelsi pour faire du Business. Et en matière de Business, il sait s'y faire, tenez-vous bien. Pour s'enrichir, il bénéficiait de la manne financière de la chaine de télévision publique 7, il produisait c'est émission sur la chaine publique, il signait des contrats et volais du matériel dont notamment un camion équipé qui na jamais pris le chemin du retour. Il y a un an, suite à la propagande dans les médias, ce gangster de Sami bénéficiait d'un traitement de faveur de la justice tunisienne, il a pu sortir de prison plus tôt que prévu, ce qui ne pourrait jamais arriver au détenu de droit commun.





Sami Fehri





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