jeudi 22 mars 2012

La charia du moyen age dans la Constitution en Tunisie

Charia, ou pas ? 

L'inscription de la charia et la loi islamique dans la future Constitution nourrit un débat en Tunisie chaque jour un peu plus vif. Vendredi 16 mars, plus de 5 000 manifestants, dont une majorité de salafistes et de la branche djihadiste qui ne reconnaît pas l'Assemblée constituante - munis de leurs drapeaux noirs, se sont rassemblés à l'appel d'un "front islamique" commun d'associations, sur la place du Bardo, à Tunis. Pour exiger l'instauration de la charia comme "unique source de la législation".


Des salafistes, terroriste et djihadiste a la manifestation


Brandissant des pancartes sur lesquelles étaient inscrits "Il faut gouverner avec la loi de Dieu", "la Tunisie islamique, pas de place pour la laïcité" ou fustigeant "la croisade des francophones" contre l'islam, les hommes, encadrés par un solide service d'ordre maison, ont envahi le terre-plein central aux cris de "Allah Akbar !" tandis que les femmes, portant souvent le niqab, le voile intégral, se tenaient sur le côté.

Une délégation des manifestants a été reçue à l'Assemblée pour réclamer, en plus de la charia et de la non-adhésion de la Tunisie aux accords internationaux "non conformes ", que les fonctions de chef de l'Etat et de chef du gouvernement soient réservées à des musulmans de sexe masculin mariés à des musulmanes. Les manifestants ont prévu de se retrouver vendredi 23 mars devant la Casbah, siège du gouvernement.

Il est a noter qu'une minorité veulent imposé la charia dans le pays, car la majorité des citoyens sont contre le retour du moyen age dans le pays.

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