mardi 17 janvier 2012

Rached Ghannouchi et l'AIPAC

Rached Ghannouchi a visité le mois dernier  en decembre les Etats-Unis ou a lieu une conference avec les juifs. Monsieur le chef officieux de la Tunisie a tenu un autre langage devant les medias tunisien en essayant de noyer le poisson lol
Je peux vous dire que Rached Ghannouchi aimes les juifs mais il ose pas le dire devant le peuple tunisien, il prefere lui mentir !

Début décembre je commentais la discrète visite de Rached Ghannouchi aux Etats-Unis. Le leader d’Ennahdha avait notamment pris part à Washington à une conférence organisée par le Washington Institute for Near East Policy (WINEP), un think tank dépendant d’AIPAC (principal groupe de pression US œuvrant pour la défense des intérêts d’Israël contre les palestinien), chargé du lobbying dans les médias et dans le monde.

Plusieurs polémiques ont éclaté depuis dans les médias tunisiens et arabes autour de l’opacité de cette visite et de ses motivations. Mais la plus récente est en passe de prendre des proportions d’incident diplomatique entre l’Arabie Saoudite et le nouvel homme fort de la Tunisie. La teneur jugée particulièrement tendancieuse des déclarations de ce dernier concernant sa prédiction de la chute prochaine des monarchies du Golfe lui vaut une féroce campagne médiatique saoudienne.

C’est le quotidien Alryadh (proche du pouvoir saoudien) qui assène d’abord deux éditos cinglants contre Rached Ghannouchi, l’un le taxant de mégalomane et l’autre de girouette « changeant de déclarations au gré du vent. » La chaîne saoudienne basée à Dubaï Alarabya chargeait ensuite cette semaine Ghannouchi par le biais du PDG de la chaîne qui le taxait d’irresponsable et de prétentieux.

Début décembre, le premier ministre Hamadi Jebali déclare sur France 24 : « Nous ne demanderons pas d'extrader Ben Ali parce que nous ne voulons pas que nos relations avec nos frères en Arabie Saoudite se détériorent. » Jugée étrange par nombre de Tunisiens cet déclaration apparait aujourd’hui à la lumière des faits dont nous disposons comme une tentative d’apaisement.



Quant au fait que le barbus semble découvrir qu’il ait eu affaire à des « sionistes », nous pouvons l’entendre dire distinctement au début de l’enregistrement complet que « c’est un plaisir d’être dans le Washington Institute, une très célèbre institution » qui depend de l'Aipac qui est une institution juive et soutenu par tout les sioniste israeliens. Son traducteur tunisien (Dr. Moncef Ben Ayed) déclare même pour sa part qu’il s’est rendu là à plusieurs reprises.

Voilà qui prouve que Rached Ghannouchi s’est en l’occurrence rendu coupable d’un authentique exercice du double discours, devant les medias tunisien il est propre et une victime mais aux USA il est un sain hihi

Plus généralement cela illustre une preuve que  la politique étrangère de la Tunisie est dirigé par lui et non le mari de sa femme.





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