vendredi 21 juin 2013

Les pigeons de l'Union Internationale de Banques - UIB


Pour la 11 eme années consécutive, les actionnaires ne toucherons pas de dividente 

Union Internationale de Banques - les pigeons actionnaire
Union Internationale de Banques - l'administrateur touche 700 000 dinars par ans en salaire


L'Assemblée Générale Ordinaire (AGO) de l'Union Internationale de Banques (UIB) qui s'est tenue jeudi 20 juin 2013 dans un hôtel à Tunis pour l'exercice 2012 sait mal passé pour les actionnaires.

En présence du président du Conseil d'Administration: Bernard David, du directeur général et administrateur Kamel Néji ainsi que quelques membres du Conseil d'Administration, dont notamment Habib Bouaziz et le principal actionnaire français, la "Société Générale" représentée par Mme Véronique de la Bachelerie, l'AGO a démarré avec une présentation du bureau de l'assemblée

Les actionnaires ne toucherons pas de dividente cet année pour la 11 emes années consécutive et ils peuvent encore attendre 1 siecle comme ca. Non pas a cause de la crise ou bien de la mauvaise gestion, mais par ce que les chiffres sont pas clair.


Monsieur Kamel Néji, en sa qualité de directeur général de l'UIB nous donnes la lecture de c'est chiffres: Il précise qu'en dépit des difficultés et de la situation économique le Groupe UIB affiche des résultats positifs. Le résultat net de l'exercice représente un bénéfice de 26 598 mille dinars, contre un chiffre de 23 320 mille dinars pour l'exercice 2011. Le produit net bancaire calculé à partir des indicateurs d'activité relatifs aux 7 plus grandes banques privées, s'élève à 161 millions de dinars, en 2012, contre 68 millions de dinars en 2007, permettant ainsi à l'UIB de passer de la 7ème à la 4ème place. Quant au résultat brut d'exploitation, il a atteint 73 millions de dinars en 2012 (hors amortissements), contre 10 millions de dinars en 2007, réalisant par conséquent la plus forte augmentation du secteur entre 2008 et 2012.


Monsieur Kamel Néji a mentionne égallement plusieurs autres chiffres clés qui mette en exergue le positionnement assez satisfaisant de l'UIB. Il ne manque dailleurs pas de rappeler que l'UIB est la 1ère banque des particuliers. En ce qui concerne les indicateurs de gestion, M. Néji a affirmé que la banque a rebondi avec une augmentation de 14% pour le produit net bancaire (PNB), soit une majoration de 19,9 millions de dinars. Les produits d'exploitation bancaire ont également augmenté de 25 millions de dinars, soit une évolution de 11,8% par rapport à 2011, puisqu'ils sont passés de 212 à 237 millions de dinars.

Non sans fierté, M. Néji a déclaré: "le bénéfice de l'exercice est bien réel et non fictif, car depuis 2008, nous nous sommes engagés à parler vrai".

Jusque là, l'impression donnée était plutôt favorable et les propos avaient tendance à rassurer et à projeter une image positive et des horizons prometteurs.

Sauf que, dès qu'il prononcé le mot de la fin de sa présentation, M. Néji a été sévèrement critiqué par plusieurs actionnaires présents. Les critiques, s'adressaient à sa personne en tant que directeur général de la banque et visait également le principal actionnaire présent, le partenaire français "Société générale", détenant 52,34% du capital social depuis 2002.

Plusieurs petits actionnaire réalise que la banque est toujours déficitaire en matière de résultats, ceux ci étaient très en colère de constater qu'ils ne pouvait pas touché de dividendes. Certains se sont mis à crier d'une manière répétitive "dividendes, dividendes!" manifestant leur exaspération de ne voir aucune distribution de dividendes depuis 11 années consécutives....

Certains parmi les petits-porteurs ont pointé du doigt la direction générale l'accusant de mauvaise gestion. Il y a eu même quelques uns qui criaient leur désapprobation de la rémunération du directeur général atteignant près de 700 mille dinars par an ! Une rémunération jugée exorbitante en Tunisie. Un autre crie: "Réduisez votre salaire, vous ne le méritez pas!" a-t-on crié à l'encontre d'un directeur général qui tanguait entre des tentatives de calmer les tensions par un discours apaisant et serein et des moments où il n'a pu s'empêcher de hausser le ton, invitant les intervenants à "se conformer aux limites du respect mutuel".

Le plus bizarre c'est qu'ils est a noté que les petits actionnaires de l'UIB représentent 26,5%, et que ceux ci n'ont meme pas droit a un siege au sein du conseil d'administration
Pire encore, même les commissaires aux comptes n'ont pas été épargnés, puisqu'un actionnaire les a accusés de "corruption" et de "complicité" avec l'administration.

Au final, les pigeons en n'ont-u pour leurs argents, et c'est pas demain la veille qu'il toucherons un dividende....


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