mercredi 19 décembre 2012

Cour des comptes

Les magouilles et la corruption continue en Tunisie


Cour des comptes Tunisie
Le rapport noir de la cour des comptes

Un rapport noir sur des pratiques qui risquent encore duré des siecles si l'etat met pas fin a la corruption. Le rapport présenté vendredi 14 décembre par la Cour des comptes aux médias est alarmant, même si la gestion équivoque des affaires de l’Etat, les mauvaises pratiques et l’absence d’une bonne gouvernance durant les années Ben Ali n’étaient plus un secret pour personne.

Ainsi, lors de la présentation dudit rapport s’étalant de 2008 à 2011, Abdelkader Zgolli, premier président de la Cour des comptes, a dénoncé la mauvaise gestion des administrations publiques, l’attribution de budgets à des projets qui n’ont jamais vu le jour. D’autres ont vu leur démarrage inachevé ce qui contredisait des déclarations d’intention assurant leurs réalisation alors qu’ils bénéficiaient de lignes de financement étrangères. En clair, l'argent qui prété de l'etranger tombe dans l'oublie sans aucun suivi.

21 opérations de vérification et d’expertise sur terrain ont éclairé les contrôleurs publics sur l’existence de décisions et de contre-décisions concernant le même projet! Ce qui a eu pour conséquence le dépassement des budgets autorisés et, d’autre part, le non recours à des budgets disponibles: «ce qui prouve le manque de précision lors de la définition des besoins et du classement des priorités», a précisé M. Zgolli.

Certains gestionnaires de l’Etat ont usé d’une gestion non appropriée en suivant des instructions verbales (les ordres donnée oralement) et celle qui etait écrites etait inadéquates avec les besoins de leurs administrations et c'est meme gestionnaire fesait parfois du zèle. Ceci les a conduits à user exagérément des finances de l’Etat au profit de certaines parties et à se montrer généreuses envers elles en leur offrant des privilèges qu’elles ne méritaient pas et ce aux dépens de l’intérêt du pays, a déploré le premier président de la Cour des comptes. En clair nos gestionnaires des deniers public sont des corrompus en puissance

Ce sont là quelques petits exemples édifiants sur les pratiques inacceptables qui existaient encore aujourd'hui. Nul doute que la presentation du rapport tombera dans les oreilles des sourds et qu'il n'y aura aucun suivi

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